Pourquoi Heidi aurait également rejeté l’initiative de l’UDC sur la famille
Fifi Brindacier et de nombreux autres personnages d’Astrid Lindgren, auteur suédoise de livres pour enfants, sont indissociables des représentations de l’enfance en Suède. Dans ce pays, les enfants sont considérés comme des personnalités à part entière qui ont des droits et des besoins spécifiques. Ils ne représentent ni le projet de parents soucieux de stimuler leur progéniture dès le plus jeune âge, ni une justification pour abandonner une carrière professionnelle. Les prestations telles que les pensions alimentaires et les allocations familiales ne sont pas versées aux parents, mais directement à l’enfant. De plus, le droit à une place en crèche et une bonne éducation sont une évidence. On laisse l’enfant s’épanouir.
Mais rappelons-nous ces livres pour les enfants et la jeunesse: n’ont-ils pas tous en commun des personnages principaux indépendants, autonomes et courageux, qui grandissent souvent sans parents ou loin d’eux? Il suffit d’évoquer Harry Potter, Zora la rousse, La Classe volante et aussi Heidi…
Prenons l’exemple de Clara, une fille de bonne famille de Francfort, condamnée à la chaise roulante: elle ne réussit à marcher que lorsqu’elle quitte la maison pour se rendre chez Heidi, à la montagne. D’un point de vue symbolique, elle ne vit pleinement que lorsqu’elle conquiert son indépendance. Si la guérison était attribuée à l’air pur des Alpes pour des raisons de convenance sociale, on est en droit de se demander si Johanna Spyri n’essayait pas de nous raconter une tout autre histoire. Heidi ne serait-elle pas la version suisse de Fifi Brindacier?
Au cours du printemps et le week-end dernier, l’électorat suisse était invité à se prononcer en faveur de meilleures structures d’accueil extrafamilial pour les enfants, une question qui a obtenu à deux reprises le soutien de la majorité du peuple, même si l’article sur la famille, sur lequel nous nous sommes prononcés en mars, n’a pas obtenu la majorité des cantons. Ce résultat a été précédé de vives controverses, avec des représentations de la famille diamétralement opposées, chaque partie avançant comme argument le bien-être des enfants. Mais s’agissait-il vraiment de l’enjeu principal?
Une bonne mère devait être capable de renoncer autant que possible à ses propres besoins et de se sacrifier. Les enfants deviennent des projets et le souci de leur bien-être, la tâche principale de la mère.

Les structures d’accueil en dehors de la famille pourraient répondre au besoin des enfants d'espaces et de moments sans leurs parents (Image: Keystone / Gaetan Bally)
Remontons 100 ans en arrière: au début du 20e siècle, les femmes des milieux favorisés se consacraient à la vie mondaine et entreprenaient de longs voyages. Les enfants étaient alors confiés à des nourrices. Il en allait tout autrement dans les familles de commerçants et d’agriculteurs: les enfants devaient aider à la boutique ou à l’exploitation et jouissaient par ailleurs de nombreuses libertés. Personne n’avait le temps de s’en occuper. Dans les familles ouvrières, les enfants étaient encore plus laissés à eux-mêmes. Les parents commençaient à travailler très tôt à l’usine et ne rentraient que tard dans la soirée, et ce généralement six jours par semaine. En principe, les mères devaient également se charger du ménage et cultivaient de petits potagers pour subvenir aux besoins alimentaires du foyer. D’un point de vue social, la vie des enfants était à l’époque marquée par de grandes inégalités. Cependant, tous avaient une chose en commun, à savoir le peu de temps passé avec leur mère.
Après les deux guerres mondiales, la situation évolue à deux égards: le métier de domestique de la grande bourgeoisie disparaît presque entièrement et les femmes des classes supérieures assument le rôle joué auparavant par la nourrice. Elles apprennent alors à se passer de servante, une mutation ressentie comme un déclassement. En revanche, à la même époque, les femmes des classes moins privilégiées bénéficient de l’ascension sociale, parallèlement à l’émergence du rôle de chef de famille et de pourvoyeur financier, dévolu au père. Les femmes n’étaient alors plus obligées d’occuper un emploi rémunéré et pouvaient se consacrer au foyer.
Cette mutation sociale a abouti à une homogénéisation de l’organisation familiale. La mère incarnait à la fois la conjointe, la nourrice et la ménagère. Les femmes des classes supérieures ont tenu à honorer ce nouveau rôle afin de compenser leur déclin social. Celles des milieux moins privilégiés ont adhéré à cette conception et leur nouveau rôle les dispensait de contribuer au budget familial. Le mythe de la mère au foyer était né.
Se sont alors écoulées deux décennies durant lesquelles deux changements décisifs se sont produits: d’une part, une meilleure éducation pour une très grande partie des femmes et, d’autre part, la découverte de la pilule. La maternité devenait alors un acte volontaire, résultat d’une décision consciente. Ces deux évolutions représentaient deux progrès majeurs pour l’émancipation des femmes. Pour la première fois dans l’histoire, ces dernières pouvaient prendre leur destin en main. Elles pouvaient enfin choisir! Cependant, l’euphorie fut de courte durée. Cette liberté de choisir allait donner lieu à de nombreuses controverses sur le mode de vie juste. On enjoignait aux femmes qui souhaitaient avoir un enfant de bien vouloir en assumer la responsabilité. Une bonne mère devait être capable de renoncer autant que possible à ses propres besoins et de se sacrifier. Les enfants deviennent des projets et le souci de leur bien-être, la tâche principale de la mère. Malheur aux parents dont l’enfant s’écarterait du droit chemin! Et nous voici aujourd’hui à nous acharner sur la définition des rôles familiaux et à polémiquer sur la mission des parents, une transition douloureuse entre la société d’après-guerre et une société moderne et ouverte qui permet la diversité des modes de vie.
De ce bref rappel historique, nous pouvons tirer une conclusion: durant toutes ces décennies, le bien-être des enfants n’était pas au centre des considérations. L’enjeu portait systématiquement sur les intérêts économiques et sur les rapports entre l’homme et la femme.
Il n’en a pas été autrement lors des débats qui ont précédé les votations populaires organisées cette année. Mais une chose a changé: même si les intérêts économiques ont été décisifs, le vote de la population en faveur de meilleures structures d’accueil extrafamilial est favorable au bien-être des enfants, un effet secondaire qu’on ne peut que saluer. Ce que la bonne littérature pour les enfants nous raconte depuis si longtemps est en passe de devenir une réalité quotidienne pour un grand nombre d’entre eux: certes, les enfants veulent se sentir aimés et protégés, mais ils ont également besoin d’espaces et de moments sans leurs parents. Les structures d’accueil extrafamilial pourraient répondre à ce besoin. Fifi et Heidi se seraient certainement réjouies des conceptions de la famille qui nous ont été présentées lors de cette votation. Un bonheur partagé par des milliers d’enfants en Suisse!
140 commentaires sur «Pourquoi Heidi aurait également rejeté l’initiative de l’UDC sur la famille»
« Dort mussten die Kinder im Betrieb mithelfen und genossen daneben sehr viele Freiheiten. Niemand hatte Zeit für sie. »
Was für ein Widerspruch per se! Mussten sie jetzt mithelfen oder kümmerte sich keiner um sie?
Für Frauen wie Frau Fehr ist wahrscheinlich ein Kind nur dann betreut, wenn sich eine staatlich geprüfte Nanny um das Rundumwohl kümmert. Dass eine Mitarbeit im elterlichen Betrieb die bessere Voraussetzung für ein gutes Gedeihen ist, darauf käme sie gar nicht.
Geschichtsschreibung à la SP-Frau.
Warum ein Widerspruch? Das ist ja sowas von superextrem logisch. Sie sehen vielleicht jetzt das Ideal vor sich: Mama und Sohn schnetzeln zusammen Zwiebeln in der Küche, reden und kuscheln und arbeiten gleichzeitig. Die Realität war wohl eher, dass das Kind anderorts am Hof die Kühe melken musste, danach kam das nächste Amt. Hatten sie alles für den Moment erledigt, konnten Sie eben eine gewisse Freiheit geniessen, während die Eltern weiter schufteten und keine Zeit hatten.
Mitarbeit im elterlichen Betrieb, ohne dass das Zwischenmenschliche zu kurs kommt wäre gutes Gedeihen, nicht die Mitarbeit
Es ist so gemein wie geschrieben: Neben den Arbeiten, die die Kinder verrichten mussten, hatten sie viele Freiheiten, da ja die Eltern noch mehr arbeiteten und die Kinder in dieser Zeit auf sich selber gestellt waren. Lesen Sie doch zuerst den wirklich sachlich und scharfsinnig geschrieben Beitrag zuerst richtig, bevor Sie Frau Fehr mit Ihrem ideologischen Kommentar plattwalzen.
Zonkk hat Recht- Frau Fehr bemüht Geschichten vor hundert Jahren und vergisst die aktuelle Wirklichkeit. Es ist erwiesen, dass Kinder, vor allem in den ersten Jahren, in einer gesunden und angenehmen Familienatmosphäre besser aufwachsen als fremdbetreut in einer Krippe. Das linke Familienmodell will einfach, dass möglichst alle Kinder fremdbetreut aufwachsen, damit sich die Eltern selber « verwirklichen » können, natürlich kostenlos und von allen Steuerzahlern finanziert. Dabei müssten ein grosser Teil dieser Eltern aus finanziellen Gründen gar nicht arbeiten- man will einfach jeden Luxus haben
Fremde Romanfiguren zur Propagierung der eigenen politischen Ansichten zu missbrauchen ist eine Frechheit, Frau Fehr !
Und was machen die Nationalisten permanent mit Wilhelm Tell? 🙂
@Peter Meier: 1. Tell war Schweizer, was man von Pipi etc. wohl nicht behaupten kann. und 2. Sollten Sie mit dem Wort Nationalisten eher ein wenig vorsichtig umgehen, meinen Sie nicht auch.
Jawohl. Willhelm Tell, der hat’s vorgemacht. Und auch der Typ, der sich in die Speere geschmissen hat, damit so die Schweizer Armee von damals über ihn hinweg hüpfen und das Land retten konnte. DIE sind die wahren Barometer für Schweizerischen Mut, schweizerische Überlebenstaktik, schweizerisches Pipapo was auch immer.
Ich empfehle dem rechten Flügel das geniale Buch DIE SCHWEIZ OHNE EIDGENOSSEN von Roger Sablonier. Sehr aufschlussreich, da stehn dann viele patriotische Herzen plötzlich still, oder es führt zumindest für notwendige Herzrhytmus-Störungen.
Ups, ich meinte GRÜNDUNGSZEIT OHNE EIDGENOSSEN….
@ U. Schmid :
Also, Wilhelm Tell ist eine Romanfigur von Schiller und in die Lanzen hat sich der Winkelried gestürzt.
Das ist aber nett von Ihnen Herr Schweizer
primitive Frage, Hr. P. Meier- was hat denn das mit dem Thema zu tun ?
Aber aber, Herr Merten. So kurzsichtig??
Vielen Dank Herr Meier
Selten einen besseren Kommentar gelesen. Dies zeigt insgeheim ebenfalls auf, in welcher Welt die Sozialdemokraten leben (Fantasie, Träumereien, Scheinwelt und einen kompletten Realitätsverlust). Einfach nur beschämend, dass exakt diese Leute unsere Gesellschaft auf den richtigen Weg bringen wollen.
Na dann, gute Nacht gelobtes Land.
Hallo Herr Gubser, und deswegen gibt es für mich eigentlich nur die Mitte. In der Mitte sitzen die Gemässigten, die Vernünftigen, die idiologisch nicht verblendeten Menschen. Extreme sind selten zielführend, egal ob links oder rechts.
Vielen Dank Herr Meier
Selten einen besseren Kommentar gelesen. Dies zeigt insgeheim ebenfalls auf, in welcher Welt die Nationalisten leben (Fantasie, Träumereien, Scheinwelt und einen kompletten Realitätsverlust). Einfach nur beschämend, dass exakt diese Leute unsere Gesellschaft auf den richtigen Weg bringen wollen.
Na dann, gute Nacht gelobtes Land.
Nein, Herr Meier, das ist absolut keine Frechheit. Was Frau Fehr schreibt, hat absolut Hand und Fuss. Ein Kund braucht nicht rund um die Uhr Betreuung einer oftmals universitär ausgebildeten Mutter, sondern mindestens ebenso oft andere Kinder und andere Erwachsenenfiguren. Deshalb sollten Frauen tatsächlich aufstehen, sich aus ihrer Haushälterinnen-Rolle lösen und sich dem Berufsleben stellen. Überbeschützte Kinder werden mal ängstliche Erwachsene und von so einem Erwachsenen möchte ich die Schweiz der Zukunft nicht regiert sehen! Es lebe Pipi und andere Romanvorbilder!
Tja Frau Fehr, wer erwartet von Ihnen ein anderes Statement. Gerade Ihre Partei, welche sich immer als Familienpartei outet ist ist für mich sehr unglaubwürdig. Ihr sagt immer ja zu noch mehr Steuern und neuen Abgaben. Diese zahlen Familien auch. Jeder sollte das für Ihn passende System finden, es ist jedoch anmassend auf der einen Seite subventionierte Krippen, Kitas und Tagesschulen zu fordern welche alle zahlen helfen auf der anderen Seite Abzüge zu verweigern wenn jemand diese nicht benützt. Gerecht sind beide Systeme nicht. Höhere Kinderzulagen oder Abzüge sind einzig richtige Lösung.
Knder sind halt für viele Sozis eine Last, Hr. Aebischer. Sie wollen wohl Kinder haben, wollen sich aber nicht verpflichten und einengen lassen !!
So ein Geschwätz, abereigentlich nicht verwunderlich, für die SP gilt eben die MAxime, alle gleichmachen und am Besten andere dafür bezahlen lassen. Kinder gehören unter die Obhut der Eltern und nicht in Krippen oder andere Institutionen. Das passt aber nicht ins SP-Gesellschaftsbild, da sich dort ja jeder Selbstverwirklichen soll. Nach dem Motto: Zuerst ich, dann lange nichts und dann nochmals ich.
Mr. Brown. Niemand verbietet ihnen, ihre Kinder zuhause zu betreuen. Sie hingegen wollen allen anderen ihre moralisierenden Ansichten aufzwingen: « Kinder gehören unter die Obhut der Eltern und nicht in Krippen oder andere Institutionen ».
Das passt offenbar ins stockkonservative Gesellschaftsbild, in dem sich alle einer rückwärtsgewandten (bäuerlichen) Einheitsnorm anzupassen haben, die schon längst nichts mehr mit den gesellschaftlichen und ökonomischen Realitäten der Gegenwart zu tun haben. Und wehe den Abweichlern!
Gut gebrüllt, Herr Kuehni ! Es gibt bei Ihnen wohl nur ein Gesellschaftsbild – alle anderen sind stockkonservativ. Das Beste für die Kinder ist wohl, wenn sich der Staat um sie kümmert – die DDR hat es vorgemacht. Abweichler waren dort auch nicht geduldet. Die Verantwortung der Eltern besteht wohl nur noch darin, Kinder in die Welt zu setzen ……
Diese linken Verfechter der Krippen sind nicht am Kindeswohl interessiert, sondern daran, ihre Domäne die Sozialindustrie am laufen zu halten und bei jeder sich bietenden Gelegenheit auszuweiten.
« Kinder sehnen sich nach Liebe und Geborgenheit. Aber sie sehnen sich ebenso fest nach Räumen und Momenten, wo ihre Eltern nicht sind ». Für Kinder unter 5 Jahren finde ich dies eine sehr gewagte Behauptung. Die älteren Kinder, die zuhause betreut werden, haben die Zeiten ohne Eltern ab dem Kindergarten. Das « Nein » zur Familieninitiative hat nichts mit dem Wohl der Kinder zu tun, diese Vorlage war einfach unsinnig.
Sehe ich ganz genau so.
Studierte lange hin und her, b ja oder doch ein zur Initiative. Schlussendlich wurde es ein nein.
Lg
Zweifach Mami + Tagesmami, welches Zuahuse ist obwohl es finanziell nicht drin liegen täte.
Tja, wenn sich die Kinder so sehr darüber freuen, irgendwo ohne ihre Eltern sein zu dürfen, dann frage ich mich, warum so viele von ihnen bitterlich weinen, wenn sie in der Krippe abgegeben werden…
Woher wissen Sie das? Unsere zweijährige Tochter geht in der Regel sehr gerne in die Krippe. Klar gibt es Tage, wo sie weniger gerne geht und auch einmal ein Träne fliesst. Dies ist ja aber heute genau das Problem mit den Kinder, wenn sie dann in den Kindergarten kommen. Sie sind verzogene kleine Prinzen und Prinzessinnen, die nie einmal auf die Zähne beissen mussten.
Kinder weinen bekanntlich nur, wenn sie in Krippen abgegeben werden.
hab ich auch mehrmals selber erlebt. Traurig anzusehen, diese Abschieberei in die Krippen !!
Also meine Gofen waren IMMER happy, ausser, wenn sie in die Krippe mussten. Dann haben sie durchgeweint. Tja, da mussten sie durch.
Wer hier Ironie findet, darf sie behalten.
Interessanter Beitrag. Hat mir sehr gefallen, vielleicht weil ich mich sehr gut einfühlen kann, was Frau Fehr schreibt. Für mich ist es eben erstaunlich, wie (vor allem CH-Frauen/Mütter) zu wissen glauben, dass das Kind 24/7 betreut oder radikal ausgedrückt, wie Gefangene bewacht werden müssen. Ein Kind entwickelt sich, in dem es Erfahrungen mit der Umwelt/Leben sammeln kann. Wird ihm das genommen, ja dann entwickeln sich die Kids zu eben den « verweichlichten » Erwachsenen, welche unsere Gesellschaft doch immer beklagt. Es ist wichtiger, dass die Eltern dann da sind, wenn sich das Kind mitteile
Genau Herr Mächler. Die Kinder sollten Freiheiten haben und unbeobachtet draussen spielen können und Erfahrungen sammeln können. Doch genau dies ist in einem Hort oder Kita nicht der Fall. Dort wird alles überwacht. Die Eltern dieser Kinder sind genau diese, welche sie dann zu Hause verweichlichen und verwöhnen, da sie diese so wenig sehen. Wenn aber eine Mutter zu Hause ist und die Kinder zu selbständigen Persönlichkeiten erzieht und sie draussen alleine spielen lässt, das finde ich ganz klar die Bessere Methode. Aber eben jeder soll selber entscheiden und nichts soll bevorzugt werden.
Sie sprechen mir aus dem Herzen. Kinder zu Hause wählen selber, mit wem und was sie spielen. In einer Tagesschule ist der Rahmen vorgegeben. Was hätte Pippi langstrumpf gewählt?
Jedes Kind hat unterschiedliche Bedürfnisse und die Eltern unterschiedliche Lebensmodelle. Daher sollten den Eltern so viel Selbstgestaltungsmöglichkeiten wie möglich eingeräumt werden. Die Subventionierungen verzerren jedoch das Angebot massiv. Wenn Eltern Kinder in die Krippe schicken, da es für sie billiger ist als das Mittagessen zu kochen, dann läuft etwas falsch. Falsch läuft auch, dass für die meisten Mittelstandsfamilien Krippenbetreuung und Zweitverdienst ein Nullsummenspiel sind, da die Kosten einkommensabhängig sind.
Subventionen wird denjenigen gewährt, welche nicht genug verdienen, nicht allen. Dies sind häufig die Familien, welche von einem Lohn gar nicht leben können. Klar, sind gewisse Kreise der Meinung, der gemeine Arbeiter soll schuften und ihrem Arbeitgeber zu möglichst viel Geld verhelfen (damit seine Frau zuhause bleiben kann und die Kinder erziehen kann) nicht ihre Zeit mit Sex und eigenen Kindern verplempern. Ich bin über 40 und Kinderlos, finde aber, jeder hat das Recht auf Kinder. Amüsant ist auch, dass die Gegner der Subvention in der Landwirtschaft kein Problem damit haben.
jeder hat Recht auf Kinder ….Hr. Murpf, wie steht es aber mit der Eigenverantwortung? Sie meinen, einfach Kinder in die Welt zu setzten, sich darum kümmern sollen sich dann die Anderen und der Steuerzahler hat dann selbstverständlich und gefälligst die Kosten zu berappen ? Schöne Einstellung !!!
« Wenn Eltern Kinder in die Krippe schicken, da es für sie billiger ist als das Mittagessen zu kochen, »
Uiiiii… Ihre Interpretation bzgl. dem Sinn und Zweck einer Krippe ist wirklich schockierend. Sie sind definitiv ein richtiger Schweizer. Schade für Sie.
« Kinder sehnen sich nach Liebe und Geborgenheit. Aber sie sehnen sich ebenso fest nach Räumen und Momenten, wo ihre Eltern nicht sind » Meine liebe Frau Fehr. Das stimmt was sie da schreiben. Nur trifft das nicht nur für Kita-Kinder zu, sondern auch für solche die nicht Fremdbetreut werden. Wer dies negiert/auslässt befindet sich auf dem manipulativen Weg…aber für sie als Politikerin courant normal…
Wow! Einer der besten Artikel über Kinder und Familie, den ich je gelesen habe. Danke.
dann haben Sie aber nicht viele Artikel und Familie gelesen und wenn, dann nur von der einen Seite! Vermutlich den Gendermist und ähnliches.
Dann lesen Sie aber keine anderen Artikel, Anja. Jeder sollte seinen Horizont erweitern !
Kann mich dem nur anschliessen, super Artikel.
Jacqueline Fehr hat jahrelang das gemeinsame Sorgerecht für Mütter und Väter im Scheidungsfall bekämpft. Wer aber nicht begreift, dass es für ein Kind das Beste ist, einen Vater und eine Mutter zu haben, unter den gleichen Bedingungen und mit den gleichen Rechten und Pflichten, hat sich zum Thema Kindeswohl selber disqualifiziert.
Gehe mit Frau J. Fehr einig welches Familienmodell auch immer – als Amtskind habe ich alle drei « Modelle » erlebt, Heimkind / eig. Mutter / Verdingkind bei Bauern -ich fühlte mich stehts alleine sprich ohne Schutz und Sicherheit. Mann ging in keiner Weise auf meine Bedürfnisse ein.
Mme. J. Fehr hat recht es ging /geht nicht um das Kindswohl sondern um,s Portemonnaie wohl…..
Elisabeth Monnier
« Aber sie sehnen sich ebenso fest nach Räumen und Momenten, wo ihre Eltern nicht sind. »
Stimmt, aber wohl kaum in den ersten fünf bis sechs Lebensjahren, und um genau diese Phase geht es hier doch. Ich dachte, Frau Fehr wäre Pädagogin..?
nein, Konradin- sie ist Sozialistin, d.h. jeder Mensch muss gleich sein, gleiches Einkommen und gleiches Vermögen haben. Wenn diese Gleichung nicht stimmt, nimmt man einfach dem anderen den Ueberschuss weg- siehe Erbschaftsinitiative.
Geht es der Autorin um das Wohl der Kinder? – Mutterpropaganda von A-Z. Egotrip der Frauen.
Frau Fehrs Argumente und Schlussfolgerungen sind, gelinde gesagt, abenteuerlich. Das ist aber nicht schlimm. Es ist einfach ihre Meinung und bei Meinungen verhält es sich wie bei Nasen: Jeder hat eine. Bestimmt glaubt Frau Fehr auch ganz fest an das, was sie erzählt. Doch ist das für uns relevant? Wohl eher nicht.
Mich interessiert, was abenteuerlich sein soll. Ihre « Nase » dagegen ist nicht relevant für mich.
Danke!
Endlich mal jemand, der auch mal etwas politisch unkorrektes ausspricht. Die Möglichkeit, neben der Geborgenheit in der Familie zu erfahren, dass es auch andere Menschen gibt, denen man vertrauen kann und dass man auch vieles viel selbstständig erreichen kann stärkt das Selbstbewusstsein der Kinder.
Mal abgesehen davon, dass es sich ein Land mit demographischen Problemen eigentlich nicht leisten kann, arbeitende Mütter mit horrend hohen Krippenkosten dafür zu bestrafen, dass sie nicht daheim am Herd sitzen und aus finanziellen Gründen von weiteren Kindern abzuhalten.
Demographische Probleme? Man sollte nicht einfach alles nachreden, was vorgeredet wird.
Manchmal hilft selber denken. Die Menschen werden bei guter Lebensqualität immer älter,
könnten also oft noch länger arbeiten. Aber sie werden vorzeitig entsorgt!
Da kann ich nur zustimmen Regula!
Nur weil wir von den letzten zwei, drei Generationen das Mutti-bleibt-zu Hause-Familienbild kennen, heisst das noch lange nicht dass es das einzig richtige Familienmodell ist.
Ich verstehe nicht, was an Krippenbetreuung so furchtbar sein soll? Dass die Kinder lernen müssen, sich durchzusetzen, zu teilen? Sozialkompetenzen? Man nimmt den Kindern die Eltern ja nicht weg, es gibt ja noch die Abende, Morgen, Wochenenden… Die Kinder sind bei einer 5-Tage-Woche weniger als einen Drittel in Fremdbetreuung, und diese ist wohlbemerkt professionell organisiert!
Sozialkompetenz, Selina ? In einer Krippe ist ein Kind eines unter vielen. Es kann gar nicht so viel Zuwendung und Aufmerksamkeit erhalten wie zu Hause bei der Mutter. Dass im übrigen das linke Familienmodell mit hunderten von Millionen unterstützt und subventioniert wird, von dem redet dann niemand. Dass die konservative Familie das dann mitfinanzieren muss, ist für die Sozis dann selbstverständlich, gell Selina und Regula !
Ich finde Krippen eine tolle Sache, wir haben die Fremdbetreuung nie bereut. Für mich steht aber mehr die Interaktion mit andern Kindern im Vordergrund, nicht das « sehnen nach Räumen und Momenten, wo Eltern nicht sind ». Dass Eltern die daheim bleiben ihre Kinder geradezu ersticken glaube ich eigentlich nicht, die Kinder können sich ja auch dort abgrenzen wenn sie das Bedürfnis haben. Ausserdem würde ich mir für die These bezüglich Bedürfnisse der Kinder etwas mehr Evidenz wünschen als den Verweis auf Heidi und Pippi…
Nicht lebenden Figuren Ansichten und Meinungen zu unterschieben ist schon an und für sich manipulativ. Dass Frau Fehr jetzt ausgerechnet noch Märchenfiguren zitiert, passt ausgezeichnet zur Politik der SP. Fiktionen, heruntergebrochen zum ewigen Klassenkampf, bar jeglichen Realitäts-Sinns, die Exponenten längst vom ursprünglichen Gedanken der Sozialdemokratie abgekommen. Dass sich kleine Kinder nach elternfreien Räumen geradezu sehnen (und das von der Gesellschaft mit Steuergeld zu finanzieren ist), das übertrumpft die Fantasie einer Johanna Spyri bei Weitem.
Heute wird man als Mutter schief angesehen, wenn man sagt man arbeite nicht und sei « nur » Mutter.
Die Linken werfen einem dann auch vor, man sei halt eine reiche Schweizer Familie (das Schweizer Durchschnitts-Vermögen von 500’000 CHF suche ich bei uns bis heute vergeblich).
Das Zitat « Rechtfertigung für den Ausstieg aus dem Beruf » klingt wie eine Anschuldigung. Doch solange der Mann in einem gleichen Job (wohl gemerkt bei einem städtischen Betrieb) mehr verdient, macht es ökonomisch keinen Sinn als Frau zu arbeiten.
und noch eins: Kinderbetreuung ist Chefsache.
Es sind ja die Feministinnen, also Frauen, die jene Frauen verhöhnen, die ausschliesslich Haufrau und Mutter sein wollen.
Alice Schwarzer behauptet ja: « Der normale weibliche Mensch ist lesbisch und unabhängig. Frauen werden nicht geboren, sondern durch das Patriarchat zu Frauen gemacht »! Diese Aussage (sinngemäss) ist im Buch « Mainfest zur Abschaffung des Mannes » zu lesen.
Seien wir froh, dass Feministinnen des vorigen Jahrhunderts à la Alice Schwarzer heute kaum noch ernst genommen werden, s. auch « Prostitutionsverbot » gestern im Club mit Julia Onken..
Fast nur Pauschalaussagen, wobei Heidi als idealtypische Figur durchaus richtig verstanden wird, nur sehen die realen Schicksale von Waisenkindern im 19. Jahrhundert mehrheitlich total anders aus. Das Leben folgt keinen idealtypischen Modellen, und die Reduzierung des Verhältnisses Mann – Frau auf das Ökonomische berücksichtigt nicht, dass immerhin unzählige Ehen mit Rücksicht auf das Kindswohl nicht geschieden wurden wie generell ganze Generationen, Männer und Frauen, Selbstverwirklichung nicht als prioritäres Lebensziel gesehen haben. Dies bleibt noch heute eine ethische Herausforderung.
Bitte, nicht auch noch das Thema Kinder zu ihrer Kernkompetenz machen, denn mir wird schlecht, wenn Karrierefrauen uns Müttern erzählen wollen was Kinder brauchen oder nicht!
danke! danke! so ist es!
Wahre Worte Frau Müller, sehr richtig. Gruss von einem Vater
Scheinheilig, wenn es um das Sorgerecht geht ist die Mutter das Beste, wenn es um den beruflichen Egotrip geht gibt es viele verschiedene Lebensformen.
Die selben Argumente werden ja nach Situation ausgelegt. Die Wiedersprüchlichkeit ist zu ekladant. Das Beste für die Kinder ist immer noch die eigenen Mutter, dann der Vater, dann die Familie und erst dann die Fremdbetreuung. Der Mythos ist wohl eher dass wir von Gleichberechtigung sprechen, denn hier zählen nur die Bedürfnisse und selbstverwirklichungs Launen der Frau.
« Das Beste für die Kinder ist immer noch die eigenen Mutter, DANN der Vater. »
Einspruch! Herr Mohler, es ist nicht einzusehen, weshalb der Vater der Mutter nachgeordnet sein soll. Ein Kind entsteht durch Vater und Mutter und es braucht Vater und Mutter, da gibt es keine Hierarchie. Väter haben genauso das Bedürfnis und die Verantwortung, für ihre Kinder da zu sein, wie Mütter. Es gibt leider Väter, die anders ticken und die Kinder gerne der Mutter überlassen. Aber diese Sorte darf nicht länger für die Gesetzgebung und die Behördenpraxis massgebend sein.
@Linus Luchs
Der Vater ist für ein Kind nun einmal die 2. Geige im ersten Jahr, punkt. Das heisst nicht, dass das Kind den Vater nicht gerne mag, aber eine Mutter kann im 1. Jahr niemals von einem Vater gespielt werden. Das Kind wächst in der Mutter heran, kommt danach an die Brust und die Mutter ist daher einfach näher und mehr « zu Hause », als der Vater. Dies nicht zu sehen ist doch nichts als ideologisch gefärbtes Gleichstellungs-Gerede. Mann und Frau sind nicht gleich und Vater und Mutter auch nicht. Akzeptiert dies doch bitte endlich.
Ich bin nicht sicher, ob die Betreuung ausser Haus wirklich gut tut. Und die beginnt ja immer früher, weil sich die Spirale dreht: Mama und Papa wollen (sich) mehr leisten: Bereits morgens früh werden verschlafene Kinder durch Züge und ins Auto gepackt und umhertransportiert. Im Ausnahmefall: ok, als Regel: nein, danke. Woher wohl die vielen ADHS-Kinder kommen? Hort-Kinder konnten selten richtig stillsitzen.
Stellt sich nur die Frage, warum KInder stillsitzen müssen und nicht einfach Kind sein dürfen. Aber toll hier die Meinungen und Ansichten von kompetenten (vermutlich älteren) Männern zu lesen. Dabei haben die wenigsten davon etwas mit der Erziehung ihrer Kinder zu tun gehabt. Das haben ja früher die Frauen aallein erledigt.
Möglicherweise hätte Heidi nie laufen gelernt, wäre sie nicht vom Peter und dem Alpöhi fremdbetreut worden. Es erstaunt mich aber schon etwas, wenn Jacqueline Fehr als SP Vordenkerin die Alphütte ohne staatlich geprüfte Eignung als Krippenplatz, sowie Peter und der Oehi ohne jegliche Ausbildung in Pädagogik und Betreuung als Beispiel nennt.
Merveilleux d’entendre une voix progressiste dans notre pays – merci!
Mit einer Sache bin ich mit Frau Fehr einverstanden. Es geht tatsächlich, insbesondere bei den Vorstellungen der SP i.S. Familienplanung, nicht ums Wohl der Kinder. Es geht vielmehr darum, beides haben zu wollen, zu können. Einerseits die steile Karriere und anderseits sich den Kinderwunsch erfüllen zu können. Deshalb wird uns nun weissgemacht wie wertvoll plötzlich die externe Betreuung sei und die Kosten hier selbstverständlich kein Thema mehr sind. Hier spielt das Argument, dass nur die Gutverdienenden davon profitieren, natürlich auch nicht mehr.
Hat Mme Fehr eigentlich eine Ahnung worüber sie hier erzählt? Wahrscheinlich nicht. Aber sie weiss sehr gut wie man junge Parteigenossen heranzüchtet. Vorkonditioniert von Kindsbeinen an, wie das im früheren Ostblock so üblich war. Mütter mussten arbeiten und die Kinder kamen in einen staatlichen Hort. Dort konnte man schon früh auf das Weltbild und die Gesinnung Einfluss nehmen. Das was die SP Genossinen und Genossen auch hier wollen. (Und nein, die ist kein Hirngespinst. Dies sind eigene, bittere Erfahrungen).
Mami und Papi gehen arbeiten. Das Kind muss ins Tagi. Es wird halb schlafend abgeliefert. Nach einer Stunde wird es dann von A geweckt. Frühstück. B bringt es zur Schule. In der Klasse sind drei bis vier Lehrkräfte, also C, D, E und F. Manche Klassen sind Teilpensen. Also noch G und H. Evtl. kommt B das Kind abholen. Am Mittwoch ist es aber I. Dann gibts Schülerzmittag. Dort sind es K, L und M, die betreuen. Aufgabenhilfe macht N. Nach der Schule gibts Sonderprogramm. A ist krank, also kommt O. Und abends kommen Mami und Papi. Fix und fertig.Zeit für Nanny Q. Frau Fehr: Sie haben keine Ahnung!
vielen dank! meine meinung! schrecklich, wie frau fehr die fremdbetreuung verherrlicht!!! schlimm!
ich war zu meiner zeit ein kita kind, es war die hölle, schrecklich! ich bin so dankbar und froh, heute für meine kinder da sein zu dürfen!
frage mal in die runde, wer von euch mütter und vätter (beide berufstätig) war den selbst in einer kita? wisst ihr, was ihr euren kindern antut?
Kinder brauchen ihre Freiräume, sie brauchen aber auch ihre Eltern, Vater und Mutter. Vor allem brauchen sie beides zu der von ihnen bestimmten Zeit, nicht dann, wenn es ihnen aufgezwungen wird; ob nun überbehütet oder in KiTa abgeschoben.
Dazu brauchen Kinder auch klare und gesunde Familienstrukturen, un zu reifen Persönlichkeiten heranzuwachsen. Die Eltern sind die wichtigsten Bezugspersonen und Vorbilder.
Der Verstaatlichungswahn und die neurotische Gleichmacherei geht nicht nur mir mehr auf die Nerven! Jeder muss in dieses krankende System gedrückt werden! Statt hier und da ein bisschen zu schrauben könnten sie doch für einen Systemwechsel hin zu einer gesünderen Gesellschaft einsetzen Frau Fehr! Menschen sind Individuen und es ist nicht einfach jeder gleich! Optimal wäre, wenn jeder selber wählen könnte, ob nun sein Kind in eine Kita soll oder nicht. Es fühlt sich noch lange nicht jedes Kind in einer Kita wohl. Von der Möglichkeit der freien Wahl sind natürlich die Niedrilöhner ausgeschlossen
Da werden aber eine Menge Dinge miteinander vermischt. Nirgends steht, dass die angesprochene Zeit ohne Eltern in einer Kita unter Aufsicht einer anderen Glucke verbracht werden muss. Unter Freiheit verstanden wir damals (und wohl auch Pipi und die rote Zora und Ronja) die Möglichkeit eingen Wege zu suchen. Eine Tagesstättenbetreuerin wäre das letzte gewesen, nach dem wir uns gesehnt hätten. Dass Kinderbetreuung in der Familie dem Frauenbild von Fr. Fehr nicht gerecht wird sollte nicht mit dem Kindeswohl erklärt werden. Und warum muss immer das Ausland als angeblich gutes Beispiel herhalten?
Ich denke Pipi und Heidi wären in der Kinderkrippe drauf gegangen. Pipi wollte ja in der Natur herumtollen und Heidi auch. Und sich schon gar nicht von jemandem etwas sagen lassen. Das sieht man bei Pipi welche auf ihren Vater hörte, aber andere Menschen nicht so ernst nahm. Schon gar nicht hätte sie eine Kinderbetreuerin ernst genommen. Pipis Freiheit ist eine andere Freiheit als die Kindertagesstätte, wo man rund um die Uhr bewacht wird, etc. Und Heidi wuchs beim Grossvater auf, welcher eigentlich immer da war. Heidis Freiheit, war das herumtollen auf dem Berg. Nicht in der Kindertagesstätte
«…mutige Hauptfiguren wachsen oft ohne Eltern auf oder leben von ihnen getrennt. Harry Potter, die Rote Zora, das Fliegende Klassenzimmer und auch Heidi…» – Basiert seriöse Politik auf Märchenerzählungen? Und daraus leitet die SP weitere Forderungen ab, bei welchen der Staat immer noch mehr belastet und den Bürgern immer weniger Eigenverantwortung abverlangt werden.
Die Argumentation oben ist blanker Unsinn. Kleine Kinder wollen sich binden. Das ist für ihre Zukunft wichtig und gleichzeitig für die Gesellschaft. EIn kleines Kind zu früh und zu lange Zeit wöchentlich wegzugeben kann seelische Schäden verursachen. Zu wenig bindungsfähige Kinder haben auch zu wenig EInfühlungsvermögen, zu wenig Moral. Vertrauen in eine Beziehung aufbauen kann man nur, wenn man das lernen konnte, ver- bindlich mit einer Person. Erst danach sind wir fähig, weitere Beziehungen einzugehen.
Clarita Kunz
Mutter, Pädagogin
Kinder wollen sich entwickeln und eigenständig werden. Für das brauchen sie beides, Elternhaus sowie auch Femdbetreuung – um möglichst viele Eindrücke und Weltanschauungen zu er-leben und sie in ihrem Potenzial umzusetzen. In weiterer Zukunft werden die wenigsten Mütter mehr zuhause bleiben, weil die Generation von jungen Frauen heute alle an guten Ausbildungen interessiert sind, und diese dann auch umsetzen möchten. Zudem werden es sich die wenigsten Familien mehr leisten können, wenn nur der männliche Elternteil arbeiten geht. Also in gute, professionelle Betreuung investieren.Anna Pädagogin
Falsch Anna, Kinder brauchen keine Fremdbetreuung um eigenständig zu werden, sich zu entwickeln oder um möglichst viele Eindrücke und Weltanschauungen zu erleben. Kinder brauchen Freiheit, die Freiheit kriegen sie wenn sie nach dem Morgenessen zu Hause mit Mutter und Vater mit Mutter und oder Vater rum toben, spielen, Bücher anschauen, blödeln können um danach mit Mutter und oder Vater vielleicht in den Wald spazieren gehen und so andere Familien mit Kindern treffen, mit denen spielen können etc. Anna, dazu muss mein Kind nun wirklich nicht fremd betreut werden. Urs nicht Pädagoge, aber Vater
Da kann Frau Fehr noch lange um den heissen Brei herumreden, ihr, wie wohl der Mehrheit ihrer Gesinnungsgenossen, ging es genau um das, was den Befürwortern vorgeworfen wurde, die ideologische Durchsetzung ihres Weltbildes, welches nicht akzeptieren will, dass es verschiedene, gleichwertige Lebensformen geht, dass Krippe und Mutterhaus gleichberechtigt nebeneinander existieren dürfen. Da sind totalitäre Haltungen auszumachen, die sich nur schlecht mit demokratischen Strukturen vereinbaren lassen …
Ich kann nur zustimmen, Herr Huber.
Man könnte es auch so sagen: Ausgerechnet jene Partei, welche Überwindung des Kapitalismus in ihrem Programm hat, setzt sich für Männchen und Weibchen als willige Diener des Kapitalismus ein. Immer mehr arbeiten, höheres BSP…
Bewusst auf monetäre Dinge verzichten, dafür Zeit haben für Dinge, die Freude machen? Die Kinder erleben? Sich sozial engagieren, z.B Mittagessen kochen für das Kind der alleinerzieheneden Nachbarin?
Haben solche Dinge keinen Wert, liebe SP? Ist das nicht mehr Wert als Geld? Kein Wunder wählt euch keiner mehr…
Sorry, Schweden ist nicht erstrebenswert, ausser vielleicht für Hardcore Feministinnen. Harry Potter, Heidi und die Rote Zora sind Fantasie Figuren, die nicht real lebten, was erzählen sie uns da für Märchen. Zudem sind diese Märchen Figuren einiges älter als Kleinkinder die in Krippen deponiert werden. Wie sie ihre Ideologie zurecht biegen ist einfach nicht zu ertragen. Ihnen geht es doch nur darum, dass die gut bezahlte und extrem stark regulierten und auf Frauen ausgerichtete, extrem teure und ineffiziente Betreuungsindustrie genug Arbeit hat.
Die Sache mit den fiktiven Figuren war sicherlich eigentlich dafür gedacht, es auch dem Dümmsten verständlich zu machen. Dass viele nun auf die wortwörtliche Interpretation umschwenken, war vorauszusehen, der Kleinbürger findet immer einen Weg – wenn auch nur einen rhetorischen – um andere dumm hinzustellen. In diesem Falle aber stehen Sie recht doof da. Oder soll ich auch fragen, warum ausgerechnet blökende Schafe mit schwarzem Fell plötzlich in unser Land flüchten sollten?
Ja, ist ja gut. Man hat es kapiert. Mütter am Herd ist schlecht. Mütter am Herd ist schlecht. Mütter am Herd ist schlecht. Wirklich, liebe SP-ler, liebe Feministinnen, liebe Linke und Progressive und Urbane und Aufgeklärte und Fortschrittliche, wirklich, man hat es inzwischen kapiert. Mütter, die ihre Kinder selber betreuen, sind verdächtig. Mütter, die ihre Kinder selber betreuen, sind verdächtig. Mütter, die ihre Kinder selber betreuen, sind verdächtig. Mütter, die ihre Kinder selber betreuen, sind verdächtig.
Danke, SP, dass Sie das noch einmal betont haben. Nun ist es sicher allen klar.
Genau das ist es. Meine Frau ist nur Mutter (und ich der pöse Chauvi der sie eingesperrt hat) und das ist das Problem. Weil sie sehr gut die Kinder kennt, kann sie all den Behörden und Lehrer(innen) Paroli bieten. Und das stört die sehr häufig, sehr gewaltig. Mit fadenscheinigen Drohungen, subtlilem Druck versucht die (Schul)Behörden Widerstände zu brechen. Informierte Eltern sind Leuten wie Fehr ein absoluter Greuel und ein Ärgernis.
Selbst mit 13 und 11 Jahren ist die Krippe immer noch die Nummer 1 – Drohung für die Kinder. Nie hätten die über Mittag sowas wie KITA mitmachen wollen.
@greatshee. Danke! Genau so habe ich das auch erlebt.
Auweia – Kinder müssen sich selber wehren können! Oder wünschen sie sich einen ständig über sie kreisenden Drachen, der genau Weiss was sie wollen und gut ist für sie?. Eine frustrierte Querschlägerin – weil sie keine andere Lebensaufgabe hat – als Mutter, ist sicher das letzte für Kinder.
ich frage mich warum die Linke dieses Weltbild hat. Sie setzen doch immer auf Toleranz und « alle haben sich lieb und wir sind ein riesengrosser Freundesclub ». Aber selber haben sie Null Toleranz gegenüber anders Denkenden. Was ist daran schlecht wenn Mutter zuhause ist. Weiter sind ja viele Linke Gegner der Wirtschaft, fördern aber die Sklaverei der Wirtschaft indem sie es unterstützt, dass Frauen auch in die Wirtschaft gehen. Das geht ja auch nicht auf. Ich denke einfach, dass die Linke die Familie zerstören will. Hauptsache kunterbunt zusammengewürfelt und ein Chaos veranstalten.
Ich hätte schwören können, dass die Linken nach der Abstimmung so tun, als ob nichts geschehen wäre: Figuren wie Frau Fehr fühlen sich jetzt ernsthaft als Gewinner! Was das Folch will, Frau Fehr, ist ganz einfach: Otto- und Emma-NormalverbraucherIn wollen das Leben leben, dass sie leben können und wollen! Sie wollen nicht irgendeiner aufoktroierten Ideologie folgen, die die Welt in Gut (Kita) und Böse (Hausfrau) teilt! Alle Familienformen sind gleichwertig und verdienen denselben Respekt und dieselbe gesellschaftliche Anerkennung! Ist das wirklich so schwer zu begreifen..?!
Ich finde es interessant, dass Frau Fehr mehrere erfundene Geschichten, also Märli, als Vorbild nimmt für Familienpolitik.
Ich finde das eher bezeichnend als interessant.
Augenscheinlich hat Frau Fehr keine realen Beispiele gefunden, die ihre These gestützt hätten. Dafür hat’s wenigstens zu einem populistisch-provokativen Titel gereicht 😉
Vielen Dank für diesen grossartigen Text, Frau Fehr. Selten hat man so viel Inhalt, verpackt in wenigen, spannenden Zeilen, gelesen. Wie Sie geschickt die Themen Kinderbücher und Politik zu einer von unerwarteten Wendungen nur so berstenden Geschichte verweben – sensationell! Und lehrreich: So erfährt der überraschte Leser auf pädagogisch wertvolle Weise, dass man sich in Schweden besser um Kinder kümmert als hierzulande. Das ist natürlich bestürzend, Frau Fehr. Man kann Ihnen nur danken, dass Sie solche Missstände aufdecken – investigativ brilliant und mutig im Auftritt. Danke!
Nicht jeder versteht ihre Ironie.
Das Problem ist nicht, ob Kinder von Eltern oder in KITAs betreut werden. Ein Mix ist wohl ideal, damit früh auch soziale Fähigkeiten erlangt werden. Das Problem ist vielmehr, wenn Kinder keine Elternliebe mehr erhalten, weil diese der Karriere hinterherrennen und keine Zeit für die Kinder haben. So propagieren es die SP-Emanzen halt. Die Verwirklichung der Frau in der Berufswelt hat gemäss SP höhere Priorität als der Nachwuchs. So wundert es niemanden, dass verzogene Kinder mit psychischen Problemen im Teenie-Alter nun zum Alltag gehören, während sie früher die Ausnahme waren.
Ich denke hier liegt genau das ideologische Missverständnis. Die wenigsten Eltern wollen Ihre Kinder fünf Tage in die Krippe bringen. Dies ist im Normalfall auch nicht nötig und dies verlangt auch nicht die SP und auch nicht Frau Fehr. Eine gesunde Mischung ist hier sinnvoll für die Eltern und für das Kind. Aber eben, lieber ideologische Grabenkämpfe ausfechten. Macht anscheinend einfach mehr Spass.
… es ging nie um das Wohl der Kinder. Wie recht haben Sie mit dieser Aussage…
Aber muss dies so bleiben ?. Hat die Mutter die sich um die Kinder kümmert wirklich den « Minderwert » der ihr in dieser Abstimmung entgegengebracht wurde verdient ?. Ich meinte sicher nein.
Als Familie mit vier Kindern ist die Betreuung ein « full time job » der mehr abverlangt als mancher Manager in einer Firma leisten kann/muss. Der Satz » ah, du bist NUR Familienfrau » kommt dann aber mehr als quer und abschätzig daher.
Die Kinder sehnen sich nach der Geborgenheit in der Familie …
bei der SVP intiative ging es um steuerliche gleichstellung der familien, um steuerabzüge bei selbstbetreuung. dazu hätte frau fehr eine analyse schreiben können und hat zur argumentation « heidi hätte die familieninitative auch abgelehnt » ;-)(woher weiss frau fehr was eine fiktive romanfigur gemacht hätte?) die rote zora und pippi langstrumpf und andere fantasiegestalten herbeigezogen.. eine märchenhafter blog. peinlich das er von einer nationalrätin im vollem ernst! geschrieben worden ist, 100% am thema vorbei. sagenhaft, was heute für politiker/innen die geschicke unseres landes bestimmen!
Ich dachte, die Gegner der Familieninitiative wollen die beiden Familienmodelle nicht werten? Aber anscheinend wird trotzdem ständig gegen die traditionelle Familie gewettert. Da Krippenkinder in mehreren Studien eine höhere Gewaltneigung haben, sind wohl wenn schon Eltern von Krippenkindern, die sich Gedanken machen müssen.
Die Familieninitiative wurde vor allem von über 50jährigen Stimmbürgern bekämpft, während sie bei Jungen grossen Zuspruch hatte. Und die haben nicht für das bessere Modell gestimmt, sondern für ihr eigenes Portmonnaie. Sie wollten kein Geld für Kinder ausgeben.
Es ist ganz einfach herauszufinden was ein Kind braucht; man öffnet sein Herz und schaut es jetzt an. Immer neu. Immer wieder.
Wir Erwachsenen können auch einfach aufhören, uns die Köpfe darüber zu zerbrechen und gegenseitig einzuschlagen. Wem es um das Wohl des Kindes geht, der schaut hin. Individuell. Immer wieder neu.
Erstens,meine Heidi hat JA gestimmt! Zweitens, hatte eine gute Jugend mit einem Vater der Arbeitete und eine Mutter die Zuhause zur Kasse und zum Rechten schaute. Natürlich waren auch sie nur Menschen und einiges versuchte ich später bei meinen Jungs besser zu machen, da man auch die besseren Mittel zur Hand hatte. Aber eines ist mir bis heute tief in der Seele geblieben. Wenn ich in den Sommerferien mit meinem Bruder nach Arisdorf zu vielen Kinder ins Kinderheim musste. Da schaute ich abends in die Untergehende Sonne Richtung Basel und hatte Heimweh nach meinen Eltern.
Und meine Kinder haben eine gute Jugend mit einem Vater der heute zu Hause ist und sich um seine Kinder kümmert, während ich arbeite.
Und lieber Herr Zeller, damit sie die Begriffe nicht wieder wechseln: Es geht hier nicht um Kinderheime sondern um Kinderkrippen.
Meine Tochter fragt jeden Morgen, ob sie heute in den Waldkrippe darf. Aber dass liegt sicher daran, dass sie von ihrer Rabenmutter weg möchte die arbeitet, statt brav zu Hause zu bleiben.
@Nicola, natürlich ist es nicht das selbe,aber gerade als Kind haben Tage eine Länge, von dem man später im Leben an einem freien Tag, nur träumen kann. Natürlich ist auch nicht jedes Kind gleich und auch hier gilt « der Apfel fällt nicht weit vom Birnbaum ».So ging mein Vater nach dem Mittagessen (Gott hab ihn selig) so lange seine Eltern lebten,dort den obligaten Mittags-Cafe trinken!
Pippi Langstrumpf als Kronzeugin für familienergänzende Betreuung? Wie bescheuert ist das denn? Jeder Versuch ausserfamiliärer Betreuung scheitern in der Geschichte doch schon in den Anfängen. Bei Heidi ist die Situation ähnlich. Aber in beiden Geschichten wird ziemlich deutlich: die Protagonistinnen sehnen sich nach familiärer Geborgenheit, nach ihren Müttern.
HarryPotter,die rote Zora,,das Fliegend Klassenzimmer, Heidei ,Pippi Langstrumpf sind nicht real.In unseren Systemen wären sie schon lange in sozialer Verwahrung verschwunden. Inwiefern könnten sie als Vorbild figurieren?In skandinavischen Länder hat man inzwischen festgestellt, dass die Anwesenheit einer festen Bezugsperson in den ersten Jahren evident wichtig ist, also die ersten Jahre wird darauf aufnerksam gemacht, dass ein Eintritt in Kita erst nach ein paar Jahren empfohlen wird.
Ist es bei uns schon überhaupt einmal um Kinderrechte gegangen, obwohl die uno Kindercharta unterzeichnet is
Heidi war kein Krippenkind mehr und hatte dennoch Heimweh. Klara vermisste ihre Mutter.Ich weiss wie das ist, sie starb als ich 3 Jahre alt war,ich vermisste sie ein Leben lang. So war ich und unsere Kinder glücklich ,dass ich sie zu Hause betreuen konnte. Wir machten Musik, lernten zusammen. Ich nähte und strickte um Geld zu sparen, war da wenn sie krank waren, ihre Sorgen drückten, Dann starb mein Mann plötzlich, ich war nur noch im Stress ,weil ich arbeiten musste. Die Kinder grösser, vermissten die Ruhe wenn sie nach Hause kamen, denn ich hatte vorerst keine Kraft mehr.Ein Problem für alle
Frau Fehr schlägt mit Schichten-Klischees um sich (Oberschicht, Unterschicht, sozialer Ab- und Aufstieg ). Alles altbackene Floskeln von in den 68ern stehen gebliebenen Gemütern, die uns die Welt erklären wollen. Diese ist aber etwas komplexer als eine Schwarzwäldertorte. Einverdienerfamilien gab es schon vor dem Zweiten Weltkrieg zu Hauf. Und dann das Kindeswohl, für das Pippi herhalten muss. Es geht nicht um ein abstraktes « Kindeswohl », Frau Fehr, sondern um tausend individuelle Arten, gut für seine Kinder zu sorgen. Gleichmacherei ist out, auch wenn die verstaubte Theorie anderes sagt.
aber Gleichmacherei ist doch gut. Denn erst wenn alle « gleich » sind, was sowieso eine Utopie ist, haben wir ewigen Frieden auf dieser Welt. Daran glauben viele Linke. Multikulti. Denn durch Durchmischung werden wir weniger Feindschaft untereinander haben. Entwurzelung aller Völker der Erde. Damit es keine Unterschiede mehr gib und niemand mehr neidisch ist. Eine grosse gemeinsame Familie. Aber die eigentliche Familie bekämpfen sie. Ich verstehe es einfach nicht. Auch wenn ich mich in diese Gedankenwelt hineinzuversetzen versuche.
Typisch SP und Fr. Fehr. Sie haben wirklich keine Ahnung was das mit den meisten Kindern macht wenn Sie immer öfters in Fremdbetreuung abgeschoben werden. Kinder suchen im Alter von 0-5 die Eltern als Bezugspersonen. Das Argument sie bräuchten auch mal Zeit ohne Eltern ist absurd. Das findet ja schon statt in der Krabbelgruppe oder ab der KiGa-Zeit. Eltern machen dann was falsch wenn die Kids schon im Kleinkindalter sich danach sehen die Eltern nicht zu sehen. Die Familieninitiative der SVP wurde meistens abgelehnt wegen der Kosten. In meinem Umfeld war das das Hauptargument der Nein-Sager!
Wenn Frau Fehr tatsächlich das wollte, was sie sagt, müssten die fähigsten und klügsten Erzieher in die Kleinkinderbetreuung eingesetzt werden. Und für die Kinder müssten Freiräume geschafft werden, wo sie sich ohne Eltern und Betreuer bewegen könnten. Ihre Kinderbetreuung ist eher mit dem Militärdienst zu vergleichen.
MANN UND FRAU IM ARBEITSPROZESS
Schön, endlich lässt die SP die Maske fallen. Jetzt weiss man, dass es ihr nicht darum geht, dass die Familien das Modell wählen, welches ihnen passt, sondern dass Männchen und Weibchen zu möglichst grossen Anteilen im Arbeitsprozess sind.
Jacqueline Fehr ist Lehrerin, studierte Psychologin, Politikwissenschafterin und « Projektarbeiterin » (was immer das auch ist). Da ist Arbeiten bequem. Andere Frauen krüpplen im Detailhandel oder in der Pflege….
Politisiert die SP hier nicht an ihren Wählern vorbei????
Es gibt Leute die sagen, Kinder, die zuhause von ihren Eltern oder Verwandten selber betreut würden kosteten nichts, diese Arbeit sei keine Arbeit und diese Eltern bräuchten auch kein Geld zum leben, somit hätten sie dann auch kein Recht auf irgendwelche « Steuerabzüge » usw. Da wird doch tatsächlich behauptet, Kinderbetreuung zuhause sei gratis!
Was ist denn das für eine Einstellung?? Deshalb unterstütze ich die Volksinitiative zum « BEDINGUNGSLOSEN GRUNDEINKOMMEN », weil dieses ein « MENSCHENRECHT » werden muss und wir über diese Volksinitiative in den gesellschaftlichen Diskurs kommen werden!
Wie interessant, dass hier so viele Männer kommentieren. Und fast alle kritisieren Frau Fehr. Und fast alle finden Kinder sind am besten zu Hause aufgehoben. Na, wie toll, es ist mir entgangen, dass es so viele Männer in der Schweiz gibt, die sich für ihre Kinder engagieren wollen. Also: bleibt zu Hause und kümmert euch, liebe Männer!
Sorry, bin ich die Einzige? ich kann mich wirklich erinnern, das ich mit 4 schon Freude hatte wenn ich nur für ein paar Stunden Ruhe vor meiner Kontrollmutter hatte. Ich war ständig bewacht, nicht das sie etwa großartig sich mit mir als Individium befasst hätte, nein, aber 24 Stunden Bewachung und Ermahnung. Übrigens hielt sich meinen Mutter für die perfekteste aller Mütter!
Letztlich ist es eine Scheindiskussion. Die Kinder sind nie frei, sondern entweder den Eltern oder anderen Erwachsenen unterstellt. Kinder müssen heute sozialisiert bzw erzogen werden, egal von wem. Frau Fehr denkt vermutlich, dass externe Betreuungspersonen sich besser um Kinder kümmern als die eigenen Eltern. Selbst in Pippi Langstrumpf identifizieren sich die Kinder mit den Bub bzw Mädchen in der bürgerlichen Familie und nicht mit der verwahrlosten Pippi, auch wenn sie sie bewundern.
Wie heisst es so schön? Die Geschichte wird von den Gewinnern geschrieben. Das lebt Frau Fehr hier schön vor. Hat zwar das Meiste nicht viel mit der Realität zu tun, doch war das bei Pipi und Heidi ja auch nicht viel anders. Und sowieso, wen von der SP interessiert schon die Realität? Alle sollen alles umsonst kriegen, dafür nicht arbeiten oder sich engagieren müssen und wer das alles bezahlen soll, will keiner wirklich wissen. Ob das Erziehung im Sinne des Kindes Wohl ist? Gewisse Fragezeichen sind hier wohl angebracht.
Dem Satz « Aber sie sehnen sich ebenso fest nach Räumen und Momenten, wo ihre Eltern nicht sind. » kann ich aus eigener Kindheitserfahrung nur zustimmen, wir liebten als Kinder stundenlang im Wald rum zu tollen, Abwasserschächte im Lichte einer Taschenlampe zu erkunden oder in Naturschutzgebieten unerlaubterweise zu angeln, OHNE unsere Eltern dabei zu haben. Aber mich als Kind freiwillig von fremden Erwachsenen in einer geschlossenen Anstallt wie einer Krippe oder einem Hort « betreuen », sprich einsperren zu lassen, hätte ich nie akzeptiert und Heidi auf der Alp wohl auch nicht.
Mit der frei wähl- und planbaren Mutterschaft durch die Pille benennt Frau Fehr einen wichtigen Punkt.
Man kann schlecht darauf beharren, « Mein Bauch gehört mir » aber nachher für die Betreuung der Frucht dieses
Bauches die Solidarität der Gesellschaft in Anspruch nehmen. Damit macht Frau Fehr dasselbe wie die Banken,
sie will den Nutzen und die Entscheidung einer Abtreibung für sich behalten, aber die Kosten und den Aufwand
einer Mutterschaft der Gesellschaft übertragen.
Findest es eigentlich niemand seltsam, dass der Staat als Hauptsponsor der externen Kinderbetreuung, der gleichzeitig
auch zuständig ist für die gesetzliche Regulierung dieser Branche, z.B. Mindestfläche, Anzahl Kinder pro Betreuungsperson, etc
zusätzlich seit 2 Jahren einen steuerlichen Abzug gewährt wenn man dieses Angebot in Anspruch nimm? Das wäre in etwa so wie wenn nur alle Kunden von Swisscom Mobile ihre Mobiltelefongebühren bei der Steuer abziehen könnten, aber nicht die Kunden von Sunrise und Orange. Wie passt diese Monopolstellung zur vielgerühmten Gewaltenteilung?
So langsam aber sicher ist es nur noch lächerlich, mit welchen Argumenten die PolitikerInnen (hier die SP, vertreten durch J.Fehr) ihre Ideologien zu rechtfertigen versuchen. Aber immerhin gibt Frau Fehr zu, dass Sie ihre Ideen aus Kinderbüchern entlehnt hat und erfindet nicht wie sonst üblich irgendwelche eigenen Märchengeschichten.
Übrigens: Hänsel und Gretel wurden von ihren Eltern alleine im Wald ausgesetzt. Dies härtete die beiden ab und liess sie schliesslich clever und mutig genug werden, um die böse Hexe zu überlisten…
In Frankreich wo die Mehrheit der Kinder schon von früh auf extern betreut werden gibt es immer wieder Krawalle in den Banlieus wo Autos, oeffentliche Buse und Kindergärten von frustrierten Jugendlichen abgefackelt werden. Da sie meisten dieser Kinder extern betreut wurden kann ihr Verhalten kaum auf das schlechte Elternhaus abschieben, liegt es dann vielleicht am schlechten KITAhaus?
Irgendwie ja recht schlüssig und interessant angefangen. Die Schlusspointe wurde aber völlig verpasst. Ich stelle also fest: 1) Einverdienerhaushalt und tradtioniell Mutter bei den Kindern ist ein (erstrebenswerter?) Luxus 2) Mit der « Pille » wurde das Kind zum Projekt, bekommt erhöhte Bedeutung – die Eltern stehen auch unter Beobachtung. Heute könnte man modern davon sprechen, dass beide Eltern in der Verantwortung stehen, ihren Kindern ein gutes Umfeld zu bieten. Dabei hat Fremdbetreuung meiner Meinung nach auch Platz. Zwingend und zu fördern ist es aber sicher nicht!
Ich hab kaum einen positiven Beitrag gefunden Fr. Fehr. Praktisch alle Schreiberlinge reagieren negativ auf ihren Beitrag. Gibt ihnen das nicht zu denken? Könnte es sein, dass sie einfach daneben liegen mit ihrer einstellung? Ich würde mal darüber nachdenken was Kinder zwischen 0-5 wirklich brauchen und ob die Erfahrung und das Wissen der letzten Generationen vielleicht gar nicht so falsch waren?
Danke, Frau Fehr! Wenn ich darüber nachdenke, wie wir vor nur 30 Jahren aufwachsen konnten und wie das heute der Fall ist, drängt sich bei mir das Bild des goldenen Käfigs nahezu auf. Ich wurde immer familienergänzend betreut, schon sehr früh, und war glücklich. Ich wurde von meinen Eltern geliebt und erfuhr stets die Geborgenheit, die ich brauchte, aber auch die Freiheiten. Ich hatte darum nie das Gefühl, mich befreien zu müssen, zu rebellieren. Einige « negative » Folgen hatte diese Behandlung aber schon: 1. Ich gebe meine Kinder 2 Tage in die Kita. und 2. Ich bin SP-Mitglied.
Ich denke Frau Jacqueline Fehr hat Heidi genau so wenig verstanden wie die, die Heide ihrem Grossvater entrissen haben.
Lara war halbweise und wurde von einer lieblosen Kinderfrau betreut, der Vater war meistens abwesend.
Es ist schon interessant, wie sich Frau Fehr ihr Bild von Geschichte, Gesellschaft und Familie aus Lesebüchern zusammenbastelt.
Ich kenne eine ganze Reihe von Kindern, die darunter leiden, immer wieder abgeschoben worden zu sein – besonders, wenn sich die Eltern dann auch noch haben scheiden lassen. Der massenhafte Zusammenbruch von Familien und das daraus entstehende Leid ist eine Tatsache. Der Mythos der « guten » Fremdbetreuung hat sicher dazu beigetragen
Frau Fehr, toller Artikel, Sie haben völlig recht. Wieso die Schweizer (implizit) immer noch meinen – immerhin sind wir ja schon fast im Jahre 2014 angelangt -, fremdbetreute Kinder trügen einen Schaden fürs Leben davon, ist mir schleierhaft. Ich habe in verschiedenen Ländern gelebt (USA, Kanada, Norwegen), wo fast alle Mütter arbeiten (und nicht etwa Teilzeit). Die Kinder dort sind genauso lieb, gescheit, anständig und nett oder eben auch nicht wie die überbeschützten Schweizer Kinderlein.
Zu behaupten, etwas sei veraltet, nur weil es erst ein paar Jahrzehnte (genau genommen ca. 150 Jahre) alt ist, ist ziemlich gewagt. Wie wäre es, auch Hausfrauen endlich einmal als vollwertige Mitglieder im linken Weltbild zu verankern? Steckt hinter dem Karriere- und Familienfeminismus ein neoliberales Denkmuster: Alles in die Fabrik, was Arme zum Arbeiten, Beine zum Laufen und einen Verstand zum Gehorchen hat? Oder steckt hinter der linken Familienpolitik etwa immer noch dieselbe Familienfeindlichkeit, wie bei Marx und Engels, die in der Familie lediglich eine Abart des Patriarchats sahen..?
Das ist ideologisches Geschwätz. Die Problematik besteht darin, dass Arbeiter und der Mittelstand von den Ueberregulierern
Abgezockt werden und die Frauen gezwungen werden zu arbeiten, weil die Familie die Steuern und Gebühren nicht mehr
Bezahlen kann. Der Staat geht kaputt am Aufwand für die Fremdbetreung mit all den Psychoschwätzern, welche sich gegenseitig beweihräuchern und von der Realität keine Ahnung haben, wie viele unserer Politiker. Obschon es machbar wäre,
Sind viele Frauen gezwungen eine Doppelrolle je 100 Pro Mutter und 100 Pro Arbeiterin zu spielen.
Jaja, Betreuung und Erziehung der Kinder möglichst früh ausserhalb des Einflusses der Eltern, in staatlicher Obhut. Der Grund, warum Sozialisten wie Sie das predigen kennen wir ja: Damit die Indoktrination der Kinder möglichst früh beginnen kann und damit möglichst wirksam wird. Habe ich in der damaligen DDR selber gesehen – sicher eines Ihrer Traum-Länder.
Sehr schnelle Schlussfolgerung aus einer, die Zeitspanne betreffend, sehr kurzen Herleitung, Frau Fehr. Was passiert nun mit all den Frauen und Müttern, die sich in IHREM Muttermythos nicht erkennen? Sind deren Kinder Liebes- und Müttergeschädigt, da von ihnen betreut und nicht zu ihrem Wohle fremdplaziert? Und vorallendingen beantworten ihre Kurzschlüsse nicht die Frage, warum nicht auch Familien, in denen Mütter nicht arbeiten, steuerlich entlastet werden sollten? Wo bleibt da das Gleichheitsprinzip?
KiKri, KiTa und GaTaSchu – Kapitalisten, Feministen und Marxisten ausnahmsweise mal einig Hand in Hand, einer der nützliche Idiot des anderen: Die Kapitalisten wollen frisches Arbeiterinnenmaterial requirieren, die Feministen wollen die Frau vom Kind befreien, und die Marxisten wollen die verhasste bürgerliche Familie zerschlagen.
Die Betreuung des eigenen Kleinkindes von der Geburt bis zum Schuleintritt nimmt übrigens nur sieben Prozent eines durchschnittlichen Frauenlebens ein. Es bleibt also immer noch mehr als genug Zeit für « Karriere » und « Selbstverwirklichung ».
Zum Thema kann man stehen wie man will, aber die literarischen Beispiele sind ein Witz. Hier mal einige davon mit einem anderen ‘Spin’, mehr an der Realität ausgelegt. Pippi Langstrumpf: Gewalttätig (Auslöser: Verlust der Mutterfigur), zudem ADS. Harry Potter: 9-jähriger fantasiert nach Kindheit in Besenkammer von einer Zauberschule? Schweres Trauma ausgelöst durch Verlust der Eltern und Missbrauch durch die ‘Fremdbetreuer’. Klara: Lähmung psychosomatisch bedingt durch gefühlskalte ‘Fremdbetreuung’ und mangelnde Nähe zum Vater. Heidi: ‘mal du Suisse’ ausgelöst durch dieselbe ‘Frembetreuung’.
Danke für den sehr guten Artikel. Er bringt es auf den Punkt! Ich sage nur Ganztagsschulen!! Das gemeinsame Mittagessen in der Schule mit anderen Schülern unterstütze ich vehement!! Es ist eine Zeit, in der sich die Kinder untereinander austauschen können über die Schule und sonstiges. Außerdem werden die Schüler von professionellen Mitarbeitern betreut und essen ausgewogen und werden in den Aufgaben mit eingebunden. Die Schüler haben mehr Zeit sich kennenzulernen und Freundschaften zu vertiefen. Sie erholen sich besser und spielen gemeinsam in Ihrer Pause. Alles andere ist veraltetet!!!!!
Nur um es klarzustellen, ich kann mich nicht an zwei Abstimmungen erinnern, in der das Volk JA gesagt hätte zur Förderung der Fremdbetreuung, so gerne ich das gesehen hätte. Ok, die Familieninitiative hatte eine Volksmehrheit, durchgekommen ist sie nicht. Bei der Ablehnung der Familieninitiative ging es darum, nicht das traditionelle Modell zu fördern, nich darum die Fremdbetreuung zu fördern. Wenn Sie dies meinen, so haben Sie ähnlich wenig von der Vorlage verstanden wie die Befürworter der Initiative und es wird schwierig, auf dieser Basis den Fremdbetreuungsabzug zu rechtfertigen.
Aufgrund des Inhaltes der Leserbriefe der Männer und deren Vornamen müssen alle zwischen 80 und 90 jährig sein.
Über die Gefahren, denen kleine Kinder bei Fremdbetreuungen ausgesetzt werden, hat sich wohl Frau Fehr auch noch nie so richtig Gedanken gemacht? In diesen sogenannten « modernen Kitas », wo Kinder ja bereits mit vier Jahren mit « Sex » konfrontiert werden sollen, wird doch Tür und Tor für allerhand von kriminellen und versteckten « Pädophilen » geöffnet! Fremdbetreuer/innen haben dort freie Hand! Es ist eine traurige Wahrheit aber leider noch immer ein Tabu, dass es nicht nur « pädophile » Männer, sondern eben so viele « pädophile » Frauen gibt die sich dort an unschuldigen Kindern vergehen könnten!
Guter Artikel ! – warum ist die Autorin denn seit Anbeginn der Diskussionen so gegen das gemeinsame Sorgerecht als Regelfall ?
Ein interessanter Blick auf die Geschichte, nur beginnt die Geschichte der Menschheit und damit der Mütter nicht erst vor 100 Jahren und sie beginnt auch nicht in Schweden. Wenn man schon in den Geschichtsbüchern blättert, sollte man weiter zurückblicken auf die Zeiten, als es allein aus physischen und sicherheitstechnischen Gründen noch klar war, wer welche Aufgabe übernimmt. Und noch etwas: Ein Dreijähriger ist ohne Zweifel eine eigene Persönlichkeit, aber er kann trotzdem noch nicht für sich selber sorgen.