L’art de la pensée claire

Rolf Dobelli, ancien chef d’entreprise, auteur à succès et chroniqueur au Sonntagszeitung, a déclaré dans un entretien qu’il ignorait le nom du directeur actuel du Département fédéral des finances. Selon lui, savoir qui est à la tête des différents ministères n’est pas extrêmement important. Ces propos sont tout aussi erronés qu’effarants.

Erronés dans la mesure où la situation dépend bel et bien de celui ou de celle qui tient les rênes : sous Hans-Rudolf Merz, l’économie était la valeur suprême de l’État. Eveline Widmer-Schlumpf fait preuve de davantage de discernement et d’expertise et, surtout, ne se prosterne pas autant que son prédécesseur devant l’économie.

On vote pour un candidat parce qu’on le trouve sympathique, ou pour un parti parce qu’il est dans le vent et correspond à son mode de vie.

Eveline Widmer-Schlumpf et Hans-Rudolf Merz, deux visions différentes (Image:Keystone)

Ces propos sont ensuite effarants car ils accréditent l’idée que la politique n’est pas l’affaire de la population. Une large majorité de Suisses joue aujourd’hui un rôle plutôt passif dans ce domaine. Bien sûr, ils sont relativement nombreux à se rendre aux urnes pour, par exemple, élire le Parlement du pays. Mais de nos jours, ce n’est plus par conviction que l’on vote pour des partis et des candidats. On vote pour un candidat parce qu’on le trouve sympathique, ou pour un parti parce qu’il est dans le vent et correspond à son mode de vie. En effet, comment un parti tel que les Verts’libéraux, qui considèrent comme superflues des petites choses telles qu’un programme, pourrait-il autrement arriver en tête des suffrages ? Comment les débutants en politique du Parti pirate pourraient-ils autrement en arriver à menacer les partis établis ?

La morosité de la politique a avant tout pour cause le fait que les regroupements traditionnels n’attirent plus les jeunes, parce qu’il devient impossible de les différencier. Regula Rytz, conseillère nationale et nouvelle présidente des Verts, a ainsi déclaré, après son élection à la co-présidence du parti, qu’il fallait s’éloigner du clivage gauche – droite pour se focaliser davantage sur les grands thèmes politiques.

Mais si ces grands thèmes ne se distinguent qu’à peine de ceux du centre et des autres partis, au nom de quoi les électeurs devraient-ils encore voter pour les Verts ? Il en va de même pour l’aile du PS qui, depuis les dernières élections, flirte également avec les centristes. Par exemple, un tiers du groupe PS a voté en faveur du modèle, très contesté au sein du parti, d’un impôt libératoire pour les réfugiés fiscaux étrangers. Autre exemple : la déclaration du PS sur les étrangers, qui, il y a quelques années encore, aurait été inimaginable de leur part.

Les frontières entre la gauche et la droite tendent à s’estomper. Mais dans l’arène télévisuelle suisse, on se livre, en dépit des similitudes des programmes, des duels politiques on ne peut plus virulents – l’odeur de la poudre attire le public. Lorsque les électeurs n’ont plus de repères factuels ou de programme, ils se fient à l’emballage. Cela ouvre toutes grandes les portes de la politique aux poseurs et aux carriéristes.

Cela donne également le champ libre à toutes une armée de conseillers en relations publiques et de lobbies économiques. Des associations telles qu’Economiesuisse demandent à l’État de ne pas se mêler d’économie, mais eux-mêmes font preuve d’ingérence dans la politique, par exemple en émettant des doutes sur la pertinence de la sortie du nucléaire, ou en exigeant, pour la énième fois, des allègements d’impôt de la part de l’État.

Et nous revoilà au Département des finances. Hans-Rudolf Merz (PLR), ancien ministre des Finances et conseiller fédéral, était tout particulièrement ouvert aux questions d’économie. Il a réussi à vendre à la Suisse, au beau milieu de la bataille des votations sur la deuxième réforme de l’imposition des entreprises, un cadeau fiscal d’une valeur de plusieurs dizaines de milliards sous le nom de « programme de soutien aux PME ». Eveline Widmer-Schlumpf, qui a pris sa suite, veut en revanche revenir sur une partie de ce cadeau, afin que les déficits ne doivent pas, au bout du compte, être compensés par des efforts d’économie trop prononcés. Dans la réalité, cela signifie moins d’argent pour l’amélioration des liaisons ferroviaires, moins de baisse des prix des caisses d’assurance-maladie, etc.

La personne à la tête du Département des finances a donc son importance; cela devrait être évident pour un auteur qui se dit maître dans l’art de la pensée claire.

69 commentaires sur «L’art de la pensée claire»

  • Andrea Strahm dit :

    Wo ist der Unterschied zwischen Ihrem « nicht ganz unwesentlich », und dem « nicht unheimlich wichtig » von Dobelli? Beides sagt ja, es ist wichtig, aber nicht über alle Massen. Sie sagen hier selber, warum es nicht (mehr) sonderlich wichtig ist, wer nun gewählt wird: es erzählen alle den gleichen Einheitsbrei. Dass nur gewählt wird, wer cool und sexy ist, ist allerdings eine gewagte These, denn das sind alle unsere Bundesräte samt und sonders wirklich nicht. Es entspricht dem Zeitgeist, dass alles süffig und oberflächlich aufbereitet wird – der Wahlkampf ebenso wie Aussagen über « klarer Denken ».

    • Adam Schmid dit :

      Recht haben Sie – in Bezug auf die Aussage von Herrn Dobelli und in Bezug auf die Sexyness der Politiker.

    • Fabien dit :

      Der uncoole und unsexy Bundesrat wird von coolen und sexy Parlamentarier/innen gewählt. Zwei Irrtümer, einer im Blog, der andere im Kommentar.

  • Herr Mooser – Ihrer Meinung teile ich. Wird immer wichtiger – wer – wo – was – zu sagen hat. Kein schlechter Artikel.

  • Peter Zurbrügg dit :

    Aber Herr Mooser, warum wohl gehts der Schweiz Wirtschaftlich so gut? Vielleicht wegen der Linken, inklusive der von Ihnen hochgelobten Frau Widmer, welche die Unternehmen mit immer höheren Abgaben und Steuern aussaugen will? Der Schweiz gehts gut, weil die Unternehmer bis jetzt einigermassen moderate Steuern und Vorschriften hatten. Die Sozialistische Umverteilung wie sie die Linken wollen wird uns ins gleiche Schlamassel führen wie die Euroländer.

    • Woher nehmen Sie diese Behauptung betr. Unternehmen? Wir haben laufend eine Unternehmenssteuerreform nach der andern. Ihre Linken waren bis vor kurzem nirgends in Euopa am Ruder, also haben die Rechten alle Schlamassel zu verantworten.

      • @Albert Gfeller,
        von welcher « Unternehemssteuerreform » reden Sie konkret und was genau wurde dort verändert?

        • Wir sind bei der UStR III angelangt, vorher hatten wir die Abstimmung Merz, können Sie sich als Adressat nicht erinnern? es hiess doch: « jetzt ist das Gewerbe dran » (gemeint war nicht das horizontale Gewerbe)

          • @Albert Gfeller

            Und was genau bemängeln Sie an der Merz’schen Unternehmenssteuerreform? Warum soll die nicht in Ordnung sein?

          • Das müssen Sie sich schon selbst fragen, wenn angeblich die Unternehmen mit immer neuen Steuern und Abgaben ausgesaugt werden. Aber jammern auf Vorrat gehört schliesslich dazu.

          • @Albert Gfeller,

            Aus Ihrem Beitrag schliesse ich, dass Sie nicht wissen, was die Unternehmenssteuerreform II war.

            Die Unternehmenssteuerreform II beinhaltet für mich als Aktionär börsenkotierter Firmen nichts ausser einer einfachen buchhalterischen Umordnung meines Anteils an der Aktiengesellschaft. Als Aktionär habe ich Aktien zu einem bestimmten Kaufpreis erworben. Im Kaufpreis inbegriffen ist sind die Rückstellungen des Unternehmens. Die Aktien habe ich mit versteuertem Geld erworben. Die Firma einen Teil des ebenfalls versteuerten Gewinnes zurückgestellt. Werden Rückstellungen ausbezahlt, sinkt der Aktienkkurs entsprechend der Auszahlung.

            Mein Aktienanteil ist danach um genau gleichviele Franken weniger Wert als dass ich Franken bar bekomme. Als Aktionär einer börsenkotierten Firma habe ich demnach keinen Vorteil.

            Als einzige haben Unternehmer von nicht börsenkotierten Firmen etwas davon Das sind meist KMU. Sie können ihre Aktien möglicherweise nicht verkaufen und erlangen mit der Auszahlung etwas zusätzlichen Spielraum für ihre Investitionen.

            Noch einmal: Was ist von Ihnen aus gesehen an der Unternehemsteuerreform II zu bemängeln?

    • Steffen Meier dit :

      Bezogen auf Herrn Zubrügg´s Aussage:

      Wer von einer aktiven sozialistischen Umverteilung in denn Euroländern spricht,
      muss unbedingt Reisen gehen. In Raum und Zeit.
      Polen ist ein Euroland. Schweden ist ein Euroland. Man sollte hier erst einmal verstehen.
      Europa ist ein sehr grosses Projekt, viel, viel grösser als die Schweiz, dass aber nicht auf Ökonomischen als auf nachbarschaftlichen, humanistischen Prinzipien aufgebaut wurde.
      Schon allein wegen der vielen Kriegen der Vergangenheit, unumgänglich.

      Die Ökonomie aber, ist ein Geist der jetzigen Zeit.

      Die Anfänge liegen woanders.

    • @Peter Zurbrügg, es ist nicht nur die ständig wachsende Steuerlast und die Umverteilung, die den Leistungswillen der einzelnen sabotiert. Es sind auch die ständig neuen Vorschriften, die jeden fast erwürgen, der mit Mut und neuen Ideen etwas anpacken will.

      Die Linken und die Grünen wollen in der Schweiz alles und jedes vorschreiben oder verbieten. Vor allem die Grünen treiben uns unbarmherzig in einen ökofaschistischen Polizeistaat.

      Dazu finden sie immer neue Maschen, um blinde Massenhysterie anzufachen und mit der Peitsche für Ordnung zu sorgen.

      • Matthias Erzinger dit :

        @Brechbühl: Die Umverteilung findet statt – aber massiv von unten und der breiten Bevölkerung zu ganz wenigen. Ihre Märchen das es anders sei werden auch durch die Repetiion nicht wahrer.

      • Peter Zurbrügg dit :

        Brechbühl, bin ganz Ihrer Meinung. Aber wahrscheinlich gehts uns noch zu gut, dass soviele Links und Grün wählen. Diejenigen haben Angst vor der Freiheit, vor dem selber denken müssen, davor Entscheidungen ohne von oben diktiert zu fällen! Darum wird alles und jedes reglementiert, verboten und Selbständige werden schikaniert.

        • Na, wenn Sie offenbar von den aktuellen überwiegend bürgerlichen Regierungen und Parlamenten so schikaniert werden, müssen Sie halt links wählen.

      • @Matthias Erzinger,
        Was Sie hier vortragen ist verstaubte sozialistische Klassenkampfrethorik. Der allergrösste Teil der Angestellten in der Schweiz arbeitet in KMU und der durchschnittliche KMU Unternehmer arbeitet wesentlich mehr als seine Angestellten, kann nicht einfach um 17.00 auf die Uhr schauen und nachheuse gehen, hat die Überstunden fest eingerechnet, hat ein unregelmässiges und unsicheres Einkommen, das in den ganz allermeisten Fällen weniger pro Stunde beträgt als das seiner Handwerker.

        • Peter Herzog dit :

          zweifellos richtig. nur, dass auch die kmu-besitzer halt immer noch zum « unten » gehören…

    • Rudolf Frauchiger dit :

      Das ist ja völlig lächerlich: die Unternehmen aussaugen, sozialistische Umverteilung durch die Linken. Sind es nicht die Bürgerlichen, welche regieren? Sind es nicht gierige Manager, welche mit überrissenen Bezügen die Firmen schädigen. Und bezüglich der wirtschaftlichen Lage könnte sich P. Zurbrügg gelegentlich noch wundern. Dann werden auch die steuerfreien Ausschüttungen à la mode du Merz nicht mehr helfen.

  • Peter Frauchiger dit :

    Well said! Dobelli macht eben auch bloss sein eigenes « Ego-Branding ». – Er lässt die anderen implizit verstehen, dass er – im Gegensatz zum Rest – klar denken könne. – Denkste!

  • Chris Thomas dit :

    Selten einen solchen Quatsch gelesen.
    An den Haaren herbeigeschriebene « Qualitäten » sollen es sein. Es ging und geht dem Gutmenschenvolk einzig und alleine darum, der SVP ans Bein zu pinkeln, so quasi die Rache der kleinen Leute und der Versager. Ob in Gemeinde National-Parlament, Stadtratswahl oder Bundesrat…jeder wird gewählt …Hauptsache man verhindert jemanden von der SVP. Und der Mainstream spielt das Schmiermittel. Gerade der Tagi und die Ringlier bemühen sich jede Verkehrsübertretung mit 3 grossen Buchstaben auszuschlachten, sofern es sich um SVP ler handelt. Scheinheilig-Mooser

  • Ralf Schrader dit :

    Es muss sogar egal sein, wer Departementsvorsesteher ist, sonst hätte das mit Politik überhaupt nichts mehr zu tun. Denn die machen die weitgehend unsichtbaren Abteilungsleiter. Der jetzige Gesundheitsminister, sein und dessen Vorgänger zeichnen/ zeichneten sich dadurch aus, gar nichts von Gesundheitspolitik zu verstehen. Dennoch wird alles weiterhin im Interesse der Lobbyisten geregelt. Versicherungen und Pharma dürfen sich der vollsten Unterstützung der Politik versichert sein, während es lange Politikerreden, bzw. -aufsätze gibt, in denen das Wort Patient gar nicht mehr vorkommt.

  • sepp z. dit :

    Wenn egal ist, wer die Politik macht, heisst das im Umkehrschluss auch, egal wen man wählt, die Politik ist dieselbe (volksferne). Müsterchen dieser Art sind in Deutschland, der EU oder der USA beobachtbar. Demokratie beschränkt sich da auf einmal alle 4 Jahre einen Wahlzettel einwerfen, den Rest erledigen die lobbynahen Bürokraten.

  • Völlig wurst wer im Departement ist; das Parlament zerpflückt die Vorlagen sowieso. Jedenfalls stimmt es, dass die Politiker sowieso machen was sie wollen und am Volk vorbeipolitisieren, also ist es Pflicht des Bürgers, diese immer wieder abzustrafen.

    • brunner Franz dit :

      dieser « abstrafpflicht » scheinen bürger aber eher schwach nachzukommen, denn sonst würden nicht 60? 70?% aller bisherigen wiedergewählt, die einen zum x-ten mal—sie wählen ja ihre lieblingspartei (die ist am « desaster » in bern nicht schuld), also werden sie kaum die bisherigen auf dem wahlzettel durchstreichen +mit namen von weiter unten überschreiben—die andern machen genau das gleiche, deshalb ändert sich « nichts » +die politiker freuts—aber starten sie mal ne initiative die verwaltungsratssitze für parlamentarier verbiete oder lobbyismus einschränkt, das versandet, so ist CH

  • Alexander Schneebeli dit :

    Eine sehr unkluge Bemerkung eines Menschen der sich um Klugheit bemüht. Noch schlimmer ist seine Aussage, keine Zeitungen zu lesen. Das ist eine unprofessionelle Sicht der Informationsverarbeitung. Passt nicht zu den Bemühungen des Autors Dobelli, die Welt rationell zu verstehen.. Solche Aussagen machen normalerweise Esoteriker oder Resignierte. Schade, habe sein Buch als sehr anregend empfunden.

  • Philipp Rittermann dit :

    es ist gerade aus dem grunde, dass die politik von persönlichkeiten geprägt wird, enorm wichtig, die köpfe zu kennen. je besser sich die bürger mit den köpfen auseinandersetzen, desto grösser ist die chance geeignete kandidaten/innen auch portieren zu können. es ist schade, wenn leute wie dobelli, die von politik allem anschein nach gar nichts verstehen, solche demotivierenden aussagen tätigen.

  • Hubertus Stein dit :

    Vielleicht trauert Herr Mooser einer Zeit nach, als alles irgendwie politisch zu sein hatte. Das hat sich aber geändert – zum Teil auch durch den « kritischen Rationalismus ».
    Beispiel: AKW. In CH oder D ist Links (und natuerlich Grün) klar dagegen. Weltweit gibt es aber Länder, von links bis rechts, die nicht auf AKW verzichten wollen. « No Atom » – eine linke Position?

  • Dan dit :

    Es kommt auch darauf an, wer Chefreporter Politik ist und wie seine politische Gesinnung ist. In diesem Fall ist dies gut sichtbar und man kann besser nachvollziehen, warum gewisse Sachverhalte verschwiegen, verdreht und veklärt werden. Ein gutes Beispiel, dass qualitativ hochstehender Journalismus augenfällig nicht links ist, sondern politische neutral.

  • Adam Schmid dit :

    Sehr geehrter Herr Mooser

    Ob der Sexyness-Faktor von Politikern so wichtig ist, wage ich zu bezweifeln: abgesehen von Randerscheinungen wie GLP (da stellt sich einfach jeder Wähler vor, die vertreten das, was er mag) und Piraten, wobei ich bei uns noch keinen von denen gesehen habe, sind politische Randerscheinungen – schauen Sie doch mal in den NR (vom SR zu schweigen). Der Rest der Politiker (90 % ungefähr) sieht, mit Verlaub, unsexy aus.

    Egal ob Sie die UG-Steuerreform als Steuergeschenk oder Förderprogramm sehen wollen, es passt so gar nicht zum Sparen als oberste Maxime – klar denken!

  • John Peer dit :

    Was heisst « wirtschaftsgläubig »? Das Wissen, dass gewisse ökonom. Gesetze nicht einfach durch die Politik aufgehoben werden können? Kann es sein, dass die Politikverdrossenheit nicht so sehr mit schwindenden altlinken Positionen zu tun hat, sondern damit, dass Politik meistens überflüssig, parasitär und klientelistisch ist? Kann der Abwehrkampf gegen immer mehr Abgaben wirklich als unbotmässige « Einmischung in die Politik » bezeichnet werden? Ist das leicht verminderte Auspressen von produktiven Firmen wirklich ein « Steuergeschenk », gehört also 100% des Profits eigentlich prinzipiell dem Staat?

  • Kurt Blumer dit :

    Unabhängig von der individuellen Liebe zur Atomkraft oder zu Frau Widmer-Schlumpf sollte man vor allem anstreben, selber zu denken. Aber wer einem Dritten glaubt, der ihn lehren will, was «klares» und demzufolge auch «falsches» Denken ist, der kommt auf diesem Weg nicht sehr weit. Das betrifft notabene auch die Damen und Herren von Burson-Marsteller, offizielle PR-Agentur der Schweizer Atomlobby, die hier und bei anderen Newsnet-Beiträgen unter ständig wechselnden Namen pro AKW schreiben. Wagt es, EUREN Verstand zu gebrauchen!

  • Dani Meyer dit :

    Die Aussage ist weder falsch noch erschreckend, sondern ganz einfach richtig. Es spielt tatsächlich keine Rolle, und das hat mit dem speziellen schweizerischen Politsystem zu tun, das auf Austauschbarkeit ausgelegt ist. Theoretisch könnten ja nach jeder Bundesratswahl die Aemter komplett neu vermischelt werden, nicht? Im Uebrigen ist es auch nicht so, dass der Bundesrat die Politik macht – das sind die Beamten in seinem Departement, die Lobbyisten und zuletzt das Parlament (das ja auch den Blödsinn von Merz durchgewunken hat). Dobelli spricht nur aus, was sein soll und was Sache ist.

    • Beat Koch dit :

      So ist es ! Eine Bekannte von mir hat ihr halbes Leben in Bern im gleichen Departement zugebracht als Beamtin. Auch sie formulierte ähnlich: wer am Schluss den Kopf oben hinhält, ist egal …

      • Dani Meyer dit :

        Ich kanns mir lebhaft vorstellen. Wenn man so lange an einer bestimmten Stelle arbeitet und oben die Leute kommen und gehen sieht … Aber es ist ja irgendwie auch romantisch, wenn auch ein wenig naiv, zu denken: Jahaaa, da kommt jetzt ein neuer Bundesrat, das ist mir noch einer, der wirds schon richten!! … Nur ists halt eben nie so, jedenfalls nicht in der Schweiz.
        Beim Blocher, da haben einige gedacht, das sei so einer. Und jetzt? Jetzt ploppen immer noch ab und zu Leichen aus seiner Amtszeit an die Oberfläche.

  • Pascal Meister dit :

    Naja, die kritisierte Unternehmenssteuerreform II von BR Merz hat sich an einen sauberen Grundsatz gehalten, nämlich dass in ein Unternehmen einbezahltes Geld bei der Auszahlung (desselben Betrags) nicht teilweise als Dividende besteuert werden muss. OK die Einzahler und Empfänger sind oft nicht identisch, aber der Grundsatz ist nach wie vor richtig. Vorher hat sich der Staat schamlos bereichert, von daher sind die hohen Ausfälle schlicht ein Anzeichen dafür, was vorher von Staates wegen gestohlen wurde…

  • Veronico Pocong dit :

    Auch in der CH wird Politik nicht mehr Lösungs- und Sachbezogen gemacht, sondern nur noch auf Basis der gerade ideologischen Präferenz. Zudem wird gelogen was das Zeug hält! Zudem wird der Volkswille kaum mehr ernst genommen. Es gibt ja immer irgend ein angeblich « stärkeres Recht » das praktisch immer aus dem Ausland kommt! Es gibt Regionale-/Lokale Politik, Nationale Politik und Globale Politik! Um international bestehen zu können und eigene Probleme und herausforderungen lösen zu können bräuchte es Intelligenz, Tatkraft und Stolz! Dies fehlt uns auf nationaler Ebene klar!

  • Fred David dit :

    « Die Grenzen zwischen links und rechts verschwimmen »? Das ist Unsinn. Sie definieren sich neu. Das ist Teil einer globalen gesellschaftlichen Umwälzung, die derzeit stattfindet. Die Schweizer sind im Grunde ein völlig unpolitisches Volk, das unumgängliche politische Auseinandersetzungen scheut und das trotz direkter Demokratie weder geübt noch willens ist, den politischen Diskurs zu führen. Die Positionen sind im vornherein zementiert. Das führte zu einer gefährlichen politischen Erstarrung. Schweizer wollen geführt werden, obwohl sie ein anderes, unrealistisches Bild ihrer Demokratie haben.

  • s.frei dit :

    und gäb’s morgen eine « piratenpartei », so hätte diese 5% auf sicher (siehe konzeptlose wie bdp und glp). zur verdrossenheit gibt’s auch noch die verweigerung ! schliesslich machen « die » sowieso wass sie wollen (wohlstandsverwarhrlosung) und B) passivität, selber fressen macht feiss. genau diese gruppierungen , wenn der stecker gezogen, wird dann hyperaktiv (momentan bis zu 50%=stimmbeteiligung). solange der wohlstand und sozialstaat dieses ausmass wird’s politisch nicht ändern.
    :sommaruga als klavierspielerin übernimmt das PJD? blocher musste weil jurist! die werwaltung als graue eminenz!

  • Jeanclaude dit :

    Dobelli vermarktet sich nach amerikanischer Manier gut als « Querdenker » und « Querschläger ». Der Artikel wird den Absatz seiner Bücher steigern helfen, obschon einige Aussagen bezweifelt werden müssen. Wer anders denkt als Dobelli muss ja nicht ein « Dubel(l)i) sein. Auch wenn H. Moosers Blog etwas sehr konservativ und altbacken daherkommt.

  • Ernst Menet dit :

    Huch! Mir ist einer, der einen Sachverhalt für « nicht unheimlich wichtig » erklärt, noch um Längen lieber als einer, der eine andere Meinung mit « falsch » abtut. Man könnte ja auch einfach anderer Meinung sein. Und damit etwas klarer denken.

  • Auguste dit :

    hmm…, ich lese herrn dobellis kolumne jeweils mit einigem vergnügen, trifft sie doch meist einen nerv. aber gerade der kapitale unfall der steuerreform II – fast könnte man denken, george w. wäre am steuer gesessen – zeigt tatsächlich exemplarisch, dass man nicht jedem jedes zepter in die geben darf. dass vor gar nicht allzu langer zeit ein bauernverbandspräsident fast in die regierung unseres dienstleistungsdominierten landes gewählt wurde, hätte zwar dobellis ansatz beinahe in grotesker weise bestätigt – klar durchdacht wäre es aber wohl nicht gewesen.

  • Bruno Bucher dit :

    Unglaublich was da alles zusammenkommt, wenn man sich durch diese Kommentare wühlt. Ich habe gelernt, dass es nicht um Demokratie geht – davon scheinen die Kommentatoren nicht besonders viel zu halten – sondern um Nichtigkeiten. Dobelli ist ohne Zweifel ein belesener Zeitgenosse, aber mehr als ein Wasserprediger und Weintrinker ist er auch nicht. Aber es stimmt. Die Kolummnen in der SonntagsZeitung habe ich nie fertig und dann gar nie mehr gelesen. Viel zu platt, zuviele Allgemeinplätze, ohne Spannung. Hingegen lese ich jetzt seinen Sammelband über die neusten Erkenntnisse. Passabler Abstact.

  • Wolfgang Sidler dit :

    Aber dass es sich bei Frau Widmer-Schlumpf um eine unredliche Person handelt, interessiert Sie nicht, Herr Mooser. Die Beweise für diese Aussage kennen auch Sie. Oder muss ich Sie daran erinnern, wie EWS ihr Bundesratsmandat ergattert hat, oder wie sie nun ihre Hände in Unschuld wäscht, obgleich sie den Banken die Weitergabe von Mitarbeiterdaten erlaubt hat, sofern dies rechtmässig geschehe, auch wenn sie ganz genau wusste, dass dies, ohne Recht zu brechen, gar nicht geht. Aber immer noch hält der Boulevard ihr schmutziges Fähnchen hoch. Haben Sie nun noch Fragen zur Politikverdrossenheit?

    • iskra dit :

      Ach, Herr Wolfgang Sidler, was sollen eigentlich ihre ständigen Sticheleien und Angriffe auf Frau Widmer-Schlumpf. Sie haben doch schlicht und einfach die demokratisch erfolgte Abwahl von Cristoph Blocher, durch die vom Volk gewählte Bundesversammlung, immer noch nicht verdaut. Frau Widmer-Schlumpf vertritt eine rechtsbürgerliche Politik, also, was soll s ?

    • Jeanclaude dit :

      als SVP-Anhänger und schlechter Verlierer hätte ich auch Politikverdrossenheit Herr Sidler. Aber es wird sicher wieder besser koimmen, wenn ex Pfarrer-Blocher in jugendlicher Frische den Sauladen in der Politik in Ordnung bringt.

  • Peter Metas dit :

    EIn Departementschef ist wirklich nicht sehr wichtig. Gerade bei den kleineren Bundesämtern ist der Direktor für den Alltag matchentscheidend. Klar, wenn ein BR spart merkt man das am Budget. Aber die Direktoren bleiben immer autonom in ihrem Königreich. Bei uns kam ein neuer Direktor, der schikaniert, flucht, ist ein Frömmler der will, dass alle 24 h am Tag arbeiten. Er sanktioniert Andersdenkende nach dem Blocherprinzip und hat in der GL nur noch Kopfnicker. Die Chefin? Ist SP 🙂 Da dringt nichts von oben nach unten. Die Ämter sind black boxes, die der BR dreimal im Jahr apero-besucht.

    • Markus Tobler dit :

      @ Metas:kann ich bestätigen. Ich war in 2 Bundesämtern, beides hatten den gl. Bundesrat. In einem Amt gab es eine freundliche HR, man konnte Weiterbildungen machen, wurde gefördert, gute Stimmung. Im anderen Amt war es völlig anders, alle machten das Minimum, jeder schloss sein Büro etc. Und zu Ihrem Amt: das habe ich natürlich auch vernommen, dass es da einen solchen Direktor gibt, denn ein Bekannter arbeitet dort im Labor. Dieser neue Direktor hat Schlüsselposition neu besetzt und duldet keinen Widerspruch. Es muss schlimm sein. Darum denk ich auch, der BRat hat null Ahnung, was unten geht.

    • @Peter Metas
      @Markus Tobler

      So ein Missverständnis! Die Aufgabe eines Bundesrates ist sicher nicht, seine Ämter zu führen oder dafür zu schauen, dass die Arbeit erledigt wird, für die er gewählt wurde.

      Seine Aufgabe ist es, an jeder Hundsverlocheten eine Rede zu halten, in die Kameras zu lächeln, vor den Medien immer neu zu beschwichtigen, wenn den Schweizern die Probleme über den Kopf wachsen.

      Ausserdem hat ein Bundesrat in der Welt herumzudüsen, sich von fremden Staatschefs auf die Schultern klopfen zu lassen, wieder in die Kameras zu lächeln und immer neue Tricks zu finden, die Schweizer und die Interessen der Schweiz an das Ausland zu verraten.

    • Peter Zurbrügg dit :

      24 Std arbeiten? Beim Bund? Sie machen Witze! Arbeiten ist beim Bundespersonal ein Wort, das eine andere Bedeutung hat, als in der Privatwirtschaft. Dass endlich mal ein Chef von seinen Untergebenen was fordert, ist natürlich ein Skandal….

      • iskra dit :

        Und dann die Briefträger, die Postautochauffeure, die Lokfüher und die Rangierarbeiter ???? Alles « fuuli Sieche » ??? Nein, so geht das nicht Herr Zurbrügg !

  • marianne dit :

    on vote pour le façadisme corporel ? décidement quel manque de jugeotte comme si la beauté était signe d’intelligence,tout le monde sait celle-ci porteuse de problèmes à déléguer sur d’autres.On comprend mieux pourquoi tout le monde délègue autant c’est que dans le monde du mannequinnat on refuse la responsabilisation et aux citoyens d’assumer ce manque d’élégance!

  • René Widmer dit :

    Es spielt wirklich keine Rolle, welcher Bundesrat welchem Departement vorsteht. Das geschieht ja teils zufällig, teils opportunistisch. Und jeder BR kann nach 4 Jahren problemlos ersetzt werden. Die Arbeit wird im Wesentlichen von Angestellten der Departemente gemacht. Der BR ist eine ausführende und repräsentative Behörde. Fachkompetenz haben die meisten BR bei Amtsantritt eh nicht.

    • Philipp Rittermann dit :

      da gebe ich ihnen absolut recht. es gibt 3 möglichkeiten:
      1) fachspezialisten in den bundesrat anstelle der heutigen « muppet-show »
      2) bürger sensibilisieren – machbar und eigentlich erstrebenswert, aber seehr anstrengend und langwierig
      3) abschaffen der class politique – das wäre am effektivsten, da das ganze parteien hick-hack wegfällt.

      • Peter Metas dit :

        Auch ich gebe Ihnen recht. Das GS-BRat-Führungssystem ist abgekoppelt von Amt. Geführt wird aufgrund von Berichten, die Kennzahlen mit Grafiken enthalten. Unser Direktor z.B. berichtet der Brätin 2 mal im Jahr was er will. Alles wird schöngefärbt ( « Sie Vollid… wenn Sie das so schreiben, sind sie ihre Stelle los… ») und kleinste Erfolge hervorgehoben. Aber das mal Jemand mit Fachkenntnis VOR ORT erscheint, ein Inspektor mal paar kritische Fragen stellt (Unifreund als Vzedirektor, Projekte die brach liegen, Dienstreisen), undenkbar. Jahresziele setzt der Direktor ohne Überprüfung von oben !

    • Olivier dit :

      Absolut richtig! Würde es darauf ankommen, so würde man die Bundesräte nach den entsprechenden Departementen wählen und auf ihre entsprechende Qualifikation schauen. Der Bundesrat ist nur der Repräsentant nach aussen, der sich manchmal besser und manchmal schlechter verkauft. Durch die mangelnde Fachkompetenz des Bundesrates lassen sich die Bundesräte auch hervorragend lenken durch ihre Chefbeamten, weil diese ihnen die Information nach ihrem Gusto herantragen können. Wenn man es ändern würde wollen, so müsste das Wahlverfahren völlig anders sein.

  • Andreas Baur dit :

    Der BR ist nur der Representant vom Departement, die Arbeit verrichten die Beamten aus dem Departement, daher ist es für mich auch nicht wichtig wer an der Pressekonferenz die Vorschläge und Beschlüsse vom Blatt liest.
    Erschreckend hingengen ist,wie viele externe « Spezialisten » und « Berater » das Departement jeweils hinzuzieht und die daraus entstehenden Kosten!Da « arbeiten » Beamte jahrzehntelang im GLEICHEN Departement,und sollten über ein imenses know how verfügen, aber um sich intern abzusicher wird ein Berater konsultiert ,ein Gruss an die Steuerzahler.

    • Auguste dit :

      hmm…, sie unterschätzen die macht eines bundesrates. entscheide wie atomausstieg, bilateraler weg mit der eu, rettung einer grossbank, vielleicht noch eine weitere gotthart-röhre, um nur einige jüngere themen zu nennen, sind sehr gewichtige entscheide für die zukunft des landes. wenn es einem bundesrat gelingt, das parlament hinter seine ideen zu bringen, hat das mitunter sehr weitreichende konsequenzen für die schweiz. dass das fachwissen halt manchmal auch ausserhalb gesucht werden muss, ist nur natürlich. es wäre ja ein wunder, wäre nur die verwaltung in allen komplexen fragen kompetent.

  • Hans Seelig dit :

    Mit der « Ära Merz » ist die Moosersche Ideologie eigentlich schon fertig. Wenn die Ära von der Person ausgeht und nicht die Person von der Ära, dann kommts schwer drauf an wer oben sitzt. Ansonsten gilt Noske: Einer muss ja den Bluthund machen.

  • Bruno Bänninger dit :

    Moderne selbsternannte Denker schreiben Bücher und glauben weise Pauschalratschläge erteilen zu müssen.
    Einen Weisen hingegen erkennt man daran, dass ihm das Reden und das Schreiben mehr Mühe machen als das Denken.

  • Hannes Müller dit :

    Herr Moser, Merz hat eine positive Bilanz in die Bundesfinanzen gebracht. Schon vergessen?

  • Heiner Hug dit :

    Was für ein tiefschürfender Artikel! Das kann nur jemand gut finden, der im linken Flügel einer Linkspartei zu Hause ist.
    Populismus auf deren Mühlen. Dobelli wird zum Anlass genommen um die Grünliberalen zu attakieren und sämtliche gemässigten von SP und Grünen.
    Das ist alles was Herr Moser zu sagen hat.
    Und dennoch: es ist – Gott sei Dank – nicht so wahnsinnig wichtig. Weil die Schweiz alles in allem ein gutes ausgewogenes System hat.

  • Hannes Müller dit :

    Die tiefen Zinsen, die jetzt eine positive Bilanz bringen, sind kaum das Verdienst von EWS. Sie verführen höchstens.

  • Christoph dit :

    Ich wähle und stimme nicht mehr, weil ich dem System nicht mehr traue. Ausser Ärger bringt es mir nichts. Es wird eng, teuer, die Politiker sind fast alle Lobbyisten, welche die Grossunternehmen beglücken und die Kleinen haben den Mühsal. Wenn man was braucht, verstecken sich die Beamten hinter einem Berg von Vorschriften um sich ja nicht bewegen zu müssen und wenn der Mist dann geführt ist, wollen sie noch gross abkassieren.
    So einen Staat braucht kein Mensch, wozu also wählen? Die machen eh was sie wollen und es ist immer zu meinem Nachteil.

    • Philipp Rittermann dit :

      wenn sie dem system nicht vertauen, müssen sie versuchen es zu ändern – andernfalls wird das system sie ändern – und das ist doch die schlechtere wahl, nicht?!

  • G. Meier dit :

    Ein bisschen naiv, wer glaubt, dass eine einzige Person (Merz) das «KMU-Förderprogramm» an der Urne durchgebracht hat. Die Vorsteher der Departemente sind auf die Loyalität und den Sachverstand ihrer Beamten angewiesen (z.B. eine Konzertpianistin im EJPD auf ihre Juristen). Abstimmungsempfehlungen werden zudem vom Gesamtbundesrat verabschiedet. Wer indirekt sagt, dass die aktuelle Vorsteherin des EFD alles im Griff hat, der will nicht sehen, dass unser Land z.B. bei Steuerabkommen von den USA, von Deutschland von Frankreich usw. über den Tisch gezogen wird. Bundesräte mit Format sind gefragt.

  • Else Neukirch dit :

    Vielen Dank für diesen erfrischend « klaren » Beitrag.
    Das einzig ein paar kritische Zeilen eine so heftige Diskussion auslösen zeigt auf, dass der Artikel wohl nicht an der Oberfläche kratzt. Hiervon braucht es im Schweizer Diskurs noch mehr.

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