Le rail romand est prioritaire

La bataille ferroviaire entre Suisse romande et Suisse alémanique est inégale. Le projet de renforcer les lignes entre Genève et Berne se heurte aux ambitions de Zurich, soutenue par quatorze cantons de la partie Est du pays. Si l’on compare le nombre d’élus de chaque camp aux Chambres fédérales, on est frappé par l’inégalité des forces. Pourtant la Suisse romande défend une cause juste dans cet affrontement. Sa victoire servirait tout le pays!

L’enjeu n’est rien d’autre que l’avenir des cadences horaires et du confort de nos trains, qui transportent des millions de pendulaires chaque année. Le Fonds d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF) aiguise les appétits. Ce complément d’investissement (qui est une sorte de contre-projet à l’initiative «pour les transports publics») devrait se rajouter aux mécanismes de financement du rail. Un imbroglio déjà affolant, dans lequel une chatte ne retrouverait pas ses petits. Mais ce qu’il faut en retenir c’est qu’il manque une belle poignée de milliards pour les décennies à venir.

La surcharge du réseau est le problème commun des Suisses, qui râlent en permanence dans chaque langue nationale de Saint-Gall à Genève.

Le Conseil fédéral imagine le montant du FAIF à quelque 3,5 milliards d’ici à 2025. Ce qui est nettement insuffisant. Les compagnies de transports et les régions réclament à juste titre au moins 6 milliards, sans quoi les usagers pourraient voir les prix de leurs billets augmenter de plus 15% par année.

La querelle Romands-Alémaniques se cristallise sur les priorités. Quelque 60% du FAIF doivent financer les lignes de l’axe Genève-Berne. Le projet Métropole lémanique vise à agrandir de deux quais la gare de Genève (790 millions) et à agrandir la gare de Lausanne pour permettre l’arrêt de rames de 400 mètres de long et l’amélioration du nœud lausannois pour arriver à une cadence horaire de quatre trains par heure le long du Léman (plus d’un milliard). L’amélioration de la ligne Lausanne-Berne est également une priorité (300 millions).

La Suisse romande veut rattraper son retard. Ici des ouvriers au travail à Prilly (VD). (Image: Keystone)

En face, les cantons alémaniques font valoir une surcharge de leur réseau. Ils ressortent du tiroir la construction de trois tunnels appelés à augmenter leurs capacités régionales:  le Brütten (entre Zurich et Winterthur), le Zimmerberg (entre Zurich et Zoug) et le Chestenberg (entre Zurich et Aarau). A eux seuls ces trois tunnels coûteront plus de quatre milliards. Mais édifier le Chestenberg est bien plus urgent que d’investir à Lausanne, dit le lobby zurichois.

Il faut admettre que chaque région a de bonnes raisons de lutter. Métropole contre métropole, ambitions contre ambitions. Cauchemar routier contre cauchemar routier. La surcharge du réseau est le problème commun des Suisses, qui râlent en permanence dans chaque langue nationale de Saint-Gall à Genève. Si les trains ne deviennent pas plus longs, plus nombreux, plus rapides, les transports ferroviaires deviendront vite invivables.

Mais la différence, c’est que les visées romandes et alémaniques n’ont pas le même but. Zurich veut maintenir son avance. La Suisse romande veut rattraper son retard. Et toute la nuance est là. Le  réseau ferroviaire qui irrigue le plateau suisse est un ensemble d’artères aux interactions complexes : la faiblesse structurelle du réseau romand doit commander les priorités. Des retards sur les grandes lignes au bord du Léman engendreraient inévitablement des retards ailleurs, et même à l’autre bout de la Suisse. Le réseau romand est donc vital pour tout le monde.

C’est ce que les gouvernements vaudois et genevois ont tenté d’expliquer la semaine dernière lors d’un déplacement commun à Berne. Cette présence inédite dans la capitale, assortie d’une déclaration commune et d’un effort financier conséquent (320 millions d’investissement), a trouvé davantage d’écho dans les médias romands qu’alémaniques. Bien sûr, il est difficile de cacher les dissensions locales des Romands. Les opposants à l’agrandissement de la gare de Cornavin, à Genève, veulent mordicus préserver leur quartier des Grottes et réclament des variantes qui feraient exploser la facture. A Lausanne, l’agrandissement de la gare a aussi ses opposants. Ces obstacles doivent être levés le plus vite possible. Mais les projets alémaniques ont aussi leur épine dans le pied : les études de réalisations des tunnels ne sont qu’aux balbutiements. Les mettre maintenant en première ligne des investissements n’est pas défendable.

Les manœuvres et les pressions vont se multiplier à Berne. En Suisse romande, on aime souligner un fait en ce moment: Zurich ne peut guère se plaindre, puisque Confédération va entièrement  rembourser les investissements consentis pour son RER (1 milliard) d’ici à 2025. Doris Leuthard l’a reconnu ce lundi aux Etats, en réponse à une question de Géraldine Savary (PS/VD). On attend maintenant une réplique du lobby du Bahnausbau.

La Suisse occidentale espère avoir dès l’automne une carte maîtresse dans son jeu: l’Office fédéral des transports doit préciser les contraintes du réseau. De quoi remettre les priorités techniques à l’avant plan et les faire primer sur les considérations fédéralistes. Un argument autrement plus fort que «la solidarité» entre régions. La Suisse romande peut espérer défendre ses intérêts. Et du même coup défendre tous les pendulaires de ce pays.

75 commentaires sur «Le rail romand est prioritaire»

  • Hidber Andreas dit :

    Zürich ist nicht der Nabel der Schweiz. Trotzdem wird das Schienennetz um Zürich fleissig ausgebaut. Andere Regionen haben hinten anzustehen. Das führt dazu, dass der Ausbau nötig wäre, aber kein Geld mehr zur Verfügung steht. Und auch dazu, dass eine Randregion für die Fahrt in eine andere Randregion blödsinnig über Zürich fahren muss um Zeit zu sparen. Schaut mal die Verbindungen von Chur nach St.Gallen an!

    • Hans Meier dit :

      Lieber Herr Hidber, Zuerich *ist* der Nabel der Schweiz.

      • edith dit :

        Hans Meier, haha, aber am eingebildesten von der ganzen schweiz

      • Peter Brun dit :

        richtig. Man muss nur mal die Wirtschaftsleistung und Ausstrahlung des Kantons ZH sowie den dessen Anteil am Finanzausgleich anschauen, dann begreift man dies vielleicht. Dies hat mit Arroganz überhaupt nichts zu tun. Die Schweizer und Deutschen haben die unselige Tendenz, die Erfolgreichen zu beneiden und zu bestrafen statt sich zu freuen, dass diese einen grossen Beitrag für alle leisten.

    • rb dit :

      Werter Herr Hidber
      Welche Verbindung Chur-St.Gallen meinen Sie bitte? Via Zürich dauert die Reise mindestens 40 Minuten länger.

    • Lux DeLuc dit :

      Und wo soll der Nabel der Schweiz sein wenn nicht in Zürich ?! Und zwischen Chur und St.Gallen liegen Berge….Sie können da über St.Margrethen oder über Zürich fahren. Was wäre denn Ihr Vorschlag ? Ein Tunnel von Sargans bis nach St.Gallen ?!

    • Kurt Ochsner dit :

      Es fahren viel mehr St. GallerInnen täglich zwischen Winterthur und Zürich als zwischen Sargans und St. Margrethen. Gemessen an den Passagierströmen der Zürcher S-Bahn an der Stadtgrenze fährt auf den meisten Regionalstrecken zwischen den Schweizer Kleinstädten wie Chur, Delémont, Martigny oder Wattwil quasi « Niemand » mit dem Zug. Meine Idee: 80% des Geldes soll aufgrund des wirtschaftlichen Nutzens (Zeitgewinn mal Passagierfrequenz) verteilt werden und nur 20% aufgrund von föderalistischen Gerechtigkeitsbedürfnissen.

      • Tom dit :

        Auf der Strecke Bern-Lausanne-Genf und Lausanne-Yverdon sind die Züge nicht weniger belegt als auf den von Ihnen zitierten Strecken. Um das zu merken muss man aber ab und an aus seinem Gärtchen ausbrechen.

    • Keller Eddy dit :

      Der Kanton Zürich bringt über 35% an den Etat für den Staat und was machen die anderen 26 Kantonen?

      • Tom dit :

        Und der dritte Platz der Nettozahler gehört dem Kanton Genf, knapp hinter Zug. Auch die Waadt gehört zu den 7 Nettozahlern (von 26 Kantonen – siehe Finanzausgleich 2012). Ist damit Ihre Frage beantwortet?

  • Peter Egloff dit :

    Ich gehe klar mit Ihrer Meinung, dass die ganze Schweiz gleiches Anrecht auf Bahnausbau hat und es überall nötig wäre, aber in Zürich und in seiner Grossregion (Schaffhausen – Aargau – Zug – Schwyz usw) wohnen und arbeiten mehr als 20 % der Schweizer Bevölkerung und genau auch dort ist der öffentliche Verkehr am erfolgreichsten und kommt an seine Grenzen, deshalb ist es genau dort auch wichtig mehr zu investieren.
    Die Investitionen sollten sich nicht nach einem « Kantönligeist » richten, sondern an der « bahnfahrenden » Bevölkerung und die ist halt eben in der Grossregion Zürich auch am grössten

    • Pascal dit :

      Logisch fahren weniger Mensch Zug, wenn das Angebot schlecht ist! Nach Ihrer Logik sollte aber nun der Genferseebogen dran sein, denn hier wohnen 14% der CH-Bevölkerung und somit am zweitmeisten nach Zürich. Zudem hat sich die Anzahl Passagiere zwischen Genf und Lausanne seit 2006 mehr als verdoppelt, ich habe schon Personen gesehen, welche auf dem Perron bleiben mussten weil es einfach keinen Platz hat in den Zügen.

  • Gerber dit :

    ein bisschen einseitig, denn:
    A.) Die GROSSREGION Zürich (von Aarau bis Winterthur, Zug und Rapperswil bis Schaffhausen) ist mit Abstand die grösste, am dichtesten besiedelte Region der Schweiz – am meisten Menschen leben und arbeiten hier.
    B.) Das Schienennetz wird in ZH rege genutzt (wer S-Bahn fährt, weiss das).
    C.) Genf + Lausanne haben es selber in der Hand, etwas zu bauen. Zürich hat die S-Bahn selber gebaut.
    D.) Zürcher und umliegende Kantone könnten auch jammern über die starke Vernachlässigung bei den Autobahnen und dafür, dass sie Nettozahler der Schweiz sind (Lastenausgleich)!

    • Pascal dit :

      C.) Genf + Lausanne haben es selber in der Hand, etwas zu bauen. Zürich hat die S-Bahn selber gebaut: Zürich hat den Bund quasi « erpresst » und einfach einmal gebaut, im Wissen, dass der Bund sich beteiligen muss. Es wird, wie im Arikel erwähnt, ja auch alles zurückbezahlt. Zudem haben GE und VD gemeinsam 400 Millionen CHF für den Ausbau zwischen Genf und Lausanne bereits vorfiananziert.

    • Gerber hat recht. ZH ist die Milchkuh der Nation und zahlt am meisten in den Auslgleichstopf. Zukünftig muss ZH sogar noch mehr zahlen mit den neuen Finanzausgleichsregeln die der Bund aufzwingt. Wenn das so weitergeht sollte ZH aus der CH austreten und sich mit Vorarlberg, Schwaben und Elsass zusammenschliessen um all diese Zecken loszuwerden.

      • Pascal dit :

        Dafür dürft Ihr euch ja auch Downtown Switzerland nennen. Leute wie Sie sind schuld am Ruf der arroganten, geldbesessenen Zürcher. Übrigens, die Zuger bezahlen pro Kopf mehr als die Zürcher.

      • urs dit :

        @Gfeller, obwohl ich es reichlich primitiv finde, Kantone etc… gegeneinander auszuspielen, halt doch einige Anmerkungen. Zürich hat (Zusammen mit dem Zürcher Ast der NEAT) weitaus am meisten Investitionen bekommen. Nebenbei hat man den Zürchern nochmals eine Fluggesellschaft für mehrere Milliarden geschenkt, den grössten STeuerzahler und Arbeitgeber grosszügigst gerettet. Ich denke, allein für diese Leistungen des Rests des Landes müsste Zürich ungefähr 100 Jahre den pro Kopf sehr geringen Finanzausgleich bezahlen.

        • Lukas dit :

          die Swiss hat man wenn schon den Baslern geschenkt (Ihr Sitz ist da)

          • Karlmax Schmid dit :

            Richtig wo sind die Firmensitze und wo die Betriebe z.B ABB, Bankverein, Volksbank,heute UBS,wer profitiert von der ETH,Flughafen,++

        • Träumen Sie weiter; « man » hat keinen Rappen ausser vielleicht Schulden. Die ganzen Hinterwäldler inkl. Bundesbern existieren nur dank ZH,BS,GE,ZG,VD; wie wollen jene überhaupt etwas « schenken » wenn sie gar nichts haben ausser Schulden? Und übrigens, die Fluggesellschaft gehört schon lange den Deutschen.

      • edith dit :

        Was wollt ihr den im Elsass, wenn ihr schon aus der Schweiz austreten wollen, dann gehört ihr nach Deutschland, die haben auch eine sehr grosse Schnauze

  • P. Steiner dit :

    « Zürich will seinen Vorsprung halten – die Romadie will den Rückstand aufholen » – Das ist eine unbrauchbare Argumentation. Hier geht es doch nicht um ein Rennen. Die erwähnten Flaschenhälse in der Romandie sind offensichtlich, frappant und einschneidend. Das « dritte Geleise » zwischen Nyon und Genf und alle anderen Ausbauten sollte schon längst realisiert sein. Leider setzt sich niemand sich dafür ein, dass gleichzeitig alle wichtigen Ausbauprojekte realisiert werden. Das ist eine Frage der Finanzplanung. Wird die ausgeweitet, so ist diese dümmliche Priorisierungsdiskussion vom Tisch.

  • Johann Grauter dit :

    Patrick Chuard; Sie mögen zwar mit Ihren Forderungen nicht unrecht haben. Fakt aber ist, dass Zürich mit Abstand der grösste Wirtschaftsmotor der ganzen Schweiz ist. Daher erstaunt es mich nicht, dass Bahnprojekten in diesem Wirtschaftraum eine höhere Priorität beigemessen wird. Und wo das Geld gemacht wird, dort wird es auch wieder investiert. Föderalismus hin oder her. Klar wäre mehr Solidarität auch in diesem Bereich wünschenswert, aber sie verliert zusehends an Bedeutung. Leider.

    • Jacqueline Gafner dit :

      Der grösste Wirtschaftsmotor der Schweiz – Finanzplatz würde den Sachverhalt wohl besser treffen – ist zugleich das grösste Klumpenrisiko des Landes, wie die 2008 zu Lasten auch der Steuerzahlenden der « Restschweiz » durchgeführte Rettung der UBS deutlich gemacht hat. Zürich mag für Zürcher der Nabel der Welt sein, die « Restschweiz » sieht das etwas anders und setzt sich endlich und zu Recht entschiedener zu Gunsten der Interessen ihrer eigenen Bevölkerung ein, die auch in Zukunft weiterhin da leben und arbeiten können möchte, wo sie heute zuhause ist.

      • Lux DeLuc dit :

        Frau Gafner, erklären Sie mir doch bitte konkret wieviel es den Steuerzahler effektiv gekostet hat die UBS zu retten ? Wir wissen doch nun alle (und ich bin KEIN Bankenfreund), dass der Staat und der Steuerzahler einen Gewinn aus diesem Geschäft gemacht hat. Also hören Sie bitte auf mit dieser Polit-Polemik! Und, es ist nicht das Zürcher was sehen und die Restschweizer was anderes. Schauen Sie sich doch einfach die Zahlen unseres Landes an. Da kommen Genf und Zürich klar, weit voraus, an die Spitze was den Nabel der Schweiz angeht.

        • urs dit :

          @Lux DeLuc, fakt ist, kein privater wollte das Risiko übernehmen. Dass wir alle am Schluss Glück hatten, freut uns natürlich (mit demselben Argument können Sie heute auch Griechenland finanzieren…)…

          • Lux DeLuc dit :

            @Urs, stimmt. Wir hatten alle Glück. Das streitet niemand ab. Wollte nur die unkorekten Statements von Frau Gafner richtig stellen. Und ich befürworte als Steuerzahler solche Rettungsaktionen auch nicht, bzw. hätte man hier die UBS viel härter in die Verantwortung nehmen müssen. Dies gleich mit einem Fass ohne Boden wie Griechenland zu vergleichen ist doch einwenig übertrieben 😉 Aber wir kommen hier einbisschen vom Thema weg. Fakt ist, auch wenn man die Banken nicht mag, dass Zürich die wichtigste Stadt der CH ist. Auch wenn das natürlich nicht jedem und jeder gefällt.

  • Markus Mayer dit :

    Es ist schon viel zu viel Geld quer über die Landesteile verteilt worden. Der Löschbergbasistunnel nützt nur den Wallisern. Mit dem Furkatunnel hat man dort schon mal viel Geld verlocht. Beide Tunnels haben nur geringen Verkehr. 5 der zehn meistfrequentierten Bahnhöfe der Schweiz befinden sich im Kanton Zürich. Platz 7 ist Zürich Oerlikon mit 110000 Passagieren pro Tag. Genf,der Meistfrequentierte Bahnhof in der Westschweiz folgt auf Platz 8 mit 85000. Das Geld sollte man da einsetzten wo es möglichst vielen Leute etwas bringt.

    • Pascal dit :

      Haben Sie sich einmal überlegt, warum die Romands weniger Zug fahren? Hmm, könnte es sein, dass hier das Angebot viel schlecher ist als « Downtown Switzerland »? Zudem ist Lausanne der meistfrequentierte Bahnhof der Romandie, mit knapp 100’000 täglichen Passagieren. Nach Billetumsatz: Zürich, Bern, Basel, Genf, Luzern, Lausanne.

      • Markus Mayer dit :

        Die Statistik habe ich aus dem Tagi http://files.newsnetz.ch/bildlegende/65203/806511_pic_970x641.jpg
        Am schlechten Angebot sind die Westschweizer auch selbst schuld. Genf hatte mal ein sehr grosses Tramnetz, das bis auf eine Linie zusammengestrichen wurde. Nachher musst man die Linien wieder neu aufbauen. In Zürich hat man das Tramnetz auch während der Autoeuphorie belassen und hat natürlich dadurch einen gewaltigen Vorsprung.
        Genf hat eine gute Anbindung an das TGV Netz und mit der CEVA bald eine gute S-Bahn. Es macht aber keinen Sinn in Zürich zu warten bis die Romandie aufgeholt hat.

  • Pascal dit :

    Zürich, Bern und Luzern kriegen einen Tiefbahnhof – in Lausanne und Genf müssen ganze Quartiere abrasiert werden, weil ein Tiefbahnhof « zu teuer » ist. Die NEAT bringt den Romands rein gar nichts, bezahlen dürfen wir trotzdem. Ja, es ist so, wir haben hier ca. 15-20 Jahre Aufholbedarf! Es ist natürlich einfach, sich mit 14 Kantonen zu verbinden, da haben die Romands keine Chance mit ihren 5-6 Kantönli. Wir brauchen die Unterstützung aus den anderen Landesteilen, schliesslich ist der Genfeseebogen die zweitgrösste WItschaftsregion, Vaud und Genève sind Nettozahlen an den NFA. A bon entendeur

    • Hans Rüegsegger dit :

      die wetsschweiz ist an dieser situation selber schuld. der öffentliche verkehr war dort lange ein stiefkind und ist es auch heute zum teil noch. wer zu spät kommt, den straft das leben (gorbatschow)!

      • Pascal dit :

        Einverstanden, die Romands wachen erst jetzt richtig auf – aber meine Generation kann nichts dafür und ich bezahle Steuern wie Sie auch. Ich glaube es ist eher das Gesetzt des Stärkeren und nicht dessen, der zu spät kommt. Gegen Zürich hat nun mal der Rest der Schweiz keine Chance.

        • Markus Mayer dit :

          Pascal schauen sie mal wo am meisten Geld pro Kopf eingesetzt wurde. Dies ist im Wallis mit dem Furka und Lötschbergbasistunnel. Von diesem Geld hätte man locker eine Hochgeschwindigkeitsstrecke zwischen Lausanne und Genf bauen können. Zürich hat viel Geld bekommen aber auch viel selbst bezahlt und die Ausbauten kommen sehr vielen Leute zu Gute. Das Geld wurde in Zürich gut investiert. die S-Bahn Zürich ist ein Riesenerfolg und hat alle Erwartungen übertroffen. Und in Zürich hat auch niemand was dagegen wenn die Westschweizer unserem Beispiel folgen und auch Geld vom Bund wollen.

          • Damian Schiller dit :

            Genau! Das sollte keine Diskussion ZH vs. GE sein, sonder eine Diskussion ob wir es uns weiterhin leisten können aus atrukturpolitischen Überlegungen den wirtschaftsschwachen Regionen politische Geschenke zu machen. Ein tolles Beispiel finde ich den Umfahrungstunnel Altdorf auf der Axenstrasse…140 Mio. für 8860 Einwohner! So einen Unsinn kann (oder eben auch nicht) sich nur die Schweiz leisten! Somit würde ich mir wünschen, dass wir nicht in alte Röschtigraben disussionen verfallen sonder viel besser für die beiden Wirtschaftsmotoren der Schweiz eine pragmatische Lösung suchen!

          • Pascal dit :

            Das stimmt – die Walliser sind die grössten Profiteure. Ich spreche aber nicht von der Peripherie, ich spreche von der 2. und 4. grössten Stätten der Schweiz, nämlich Genf und Lausanne (welche zudem auch das grösste Bevölkerungswachstum und ein höheres BIP Wachstum als Zürich aufweisen). Wer kürzlich hier war, kann feststellen, dass hier einiges am gehen ist, die Region entwickelt sich sehr gut. Da denke ich ist es nur gerecht, wenn nun einmal massiv hier investiert wird – und wenn es auch für Zürich reicht, umnso besser! Aber warum braucht Luzern einen Tiefbahnhof? Für die Touristen?

          • Markus Mayer dit :

            Das Problem ist doch genau, dass zuviel Geld in der Peripherie versickert. Mit dem Anti-Zürich Reflex wird diese Tendenz noch verstärkt. Die Vorwürfe das die Zürcher die Genfer und Basler mit aller Gewalt unten halten sind doch kompletter Unsinn. Ein starkes Genf und Basel sind auch für Zürich gut. Die Zürcher haben einfach früher mit der S-Bahn angefangen und auch mehr Risiko auf sich genommen. Jetzt wo man sieht das ein guter ÖV sehr viel bringt ziehen andere nach, was auch gut ist. Zürich hat alles Richtig gemacht und soll jetzt kein Geld mehr bekommen weil andere 20 Jahre geschlafen haben.

    • Markus Mayer dit :

      Bei der NEAT hätte ein Tunnel gereicht, da der Lötschbergbasistunnel auf halben Weg endet und ein Ausbau des Simplons ist nicht in Sicht. Wenn schon hätte man den Simplon zuerst ausbauen müssen. Hier hat sich die Westschweiz von den Bernern und Wallisern übertölpeln lassen.
      Es macht sicher Sinn das Geld vermehrt auf die Städte und Agglomerationen zu konzentrieren, dies würde auch Genf und Lausanne zugute kommen. Wobei dort auch schon einiges investiert worden ist. Da grösste Nadelöhr in der Schweiz ist zwischen Effretikon und Winterthur,Genf- Lausanne muss natürlich auch ausgebaut werden .

  • Arne Tvedt dit :

    Das stimmt so nur bedingt, d.h. der Verfasser « blendet das aus was seine These nicht stützt ». So führt die schnellste Schweizer Bahnstrecke (die einzig « echte » Schnellfahrstrecke in der Schweiz) vom Berner Oberland ins Oberwallis, wo sie nachher in einer total verlotterten Simplon Südrampe mündet und daher keine Alternative zur Gotthard Achse bietet. Lausanne hat die einzige Metro der Schweiz und beim Nationalstrassenbau fliesst ungleich mehr Geld in wenig befahrene Strecken in der Westschweiz (im Jura und Oberwallis) als in den Grossraum Zürich.

    • Pascal dit :

      Danke, Lausanne hat sich auch krass verschuldet für die Metro. Waren Sie einmal hier? Unsere ÖV sind grottenschlecht gegenüber Bern und Zürich – das ist aber auch Eigenverschulden.

  • Markus Mayer dit :

    Man sollte auch nicht mit billigen GA das Langstreckenpendeln subventionieren. Es macht nun wirklich keinen Sinn jeden Tag von Zürich nach Bern zu fahren oder von Lausanne nach Genf. Einfach das GA abschaffen und schon verringern sich die Passagierzahlen und es gibt mehr Geld in die Kassen der Bahn.
    Im Nahverkehr steht die Westschweiz gut da. Lausanne ist die kleinste Stadt der Welt mit einer Metro. In Genf wurde das Tramnetz ausgebaut und mit der CEVA wird es auch eine S-Bahn mit Durchmesserlinie ähnlich wie in Zürich geben.

    • Pascal dit :

      Lausanne – Genf: 35 Minuten. Dann sollten aber auch alle Aargauer nicht mehr nach Zürich pendeln.

    • Peter Huber dit :

      Blöd nur, musste ich in den vergangenen fünf Jahren in Olten, Bern, Freiburg und Zürich arbeiten. Die Wirtschaft verlangt Mobilität! Jedes Mal eine neue Wohnung suchen? Das RAV zwingt einem zu einem Arbeitsweg von 2 Stunden. Bei mir sinds aktuell 100 Minuten von Tür zu Tür. Bern – Zürich sind 55 Minuten und ich habe jedes Mal Platz. Dumm nur, sind die Berner S-Bahn-Züge einstöckig, entsprechend überfüllt und (mit schlechten Anschlüssen) nur im 30-Minuten-Takt unterwegs.

      • Markus Mayer dit :

        Dass die Wirtschaft Mobilität fordert ist klar. Nur sollte die vom Verursacher bezahlt werden. Mit einem GA für 10 Franken pro Tag ist dies nicht der Fall. Wenn sie zwischen Zürich und Bern täglich pendeln bleibt der SBB pro Strecke weniger als 4 Franken. Das kann doch niemals aufgehen. Kein Wunder fehlt dem ÖV das Geld bei so tiefen Abopreisen.

        • urs dit :

          @Mayer, wieviele der 400000 GA-Besitzer pendeln Bern-Zürich? Auch wenn die SBB das GA-BAshing inzwischen bereuen, es ist in der breiten Masse offenbar sehr gut angekommen.

          • Markus Mayer dit :

            Ein paar tausend werden es schon sein. Fahren sie mal mit so einem IC mit die meisten haben ein GA. Das GA ist im Vergleich zu den Streckenbilleten, Tageskarten und Abos der Verkehrsverbunde einfach extrem günstig. Dies ist kein bashing sondern ein Fakt. Mit einer Flatrate generiert man automatisch Mehrkonsum. Deshalb sollte man die GAs streichen und dafür die Preise der Einzelbillette senken. Dann hätte man eine Kostenverteilung nach dem Verursacherprinzip.
            Bei der Autobahnvignette ist es genau das selbe. Für einen Vielfahrer sind selbst 100 Franken noch zu wenig.

          • urs dit :

            @Mayer. Ein paar tausend – d.h., etwa 1%. Dass 1% übermässig profitiert haben Sie im Restaurant, auf der Toilette, beim Handy, beim Gesundheitswesen (viel ausgeprägter), bei den Spesen auf der Arbeit, bei den Steuern etc…. ist aber nicht wirklich relevant für das Gesamtbild. Verursacherprinzip ist OK, aber wer verursacht die Kosten? Ist derjenige, welcher 1 Mal pro Jahr die Bahn in die Sporferien benutzt und einen Platz beansprucht, welcher dann 364 Tage leer ist, wirklich so viel profitabler? Ich denke es kaum.

          • Markus Mayer dit :

            @ urs
            Selbst wenn das GA das dreifache Kosten würde wäre es noch ein gutes und faires Angebot. Es wäre immer noch viel günstiger wie die Strecke mit einem Auto zurückzulegen. Die SBB sollten selbstbewusster sein und nicht ihre Leistungen zum Dumpingpreis verschleudern.
            Übrigens profitieren mehr als 1% und gerade wegen dem Langdistanzpendeln sind teure Infrastrukturmassnahmen und Neukäufe von Rollmaterial nötig.
            Das Argument mit dem leeren Sitz für 364 Tage ist lächerlich und trifft sogar für die GA Benutzer zu denn auch die fahren gewisse Strecken nur 1 mal im Jahr..

          • urs dit :

            @Mayer, stimmt der GA-Benutzer benutzt gewisse Strecken auch nur einmal, nur dass er für den absoluten Spitzentag 3000 CHF bezahlt und der Einmalbenutzer 75. Da liegt halt schon ein bisschen eine Differenz. Und dreifache GA-Preise. DAnn werden wahrscheinlich Die 1-2% Langstreckenpendler weiterhin ein GA haben, alle anderen jedoch werden die Bahn nur noch an verschneiten Wintertagen und zu Sportferienbeginn benutzen und in der Spitzenzeit auf dem Arbeitweg. ERgo, gleiche Infrastruktur, 1500 CHF pro Fahrgast weniger…

      • iskra dit :

        Warum lässt sich die ganze Schweiz die Molilität von der Wirtschaft vorschreiben ? Unternehmen hüpfen von einer Steueroase zur andern ( Senkung der Unternehmenssteuern ) und verlangen damit die gleiche Mobilität von ihren Arbeitnehmern.

    • Thomas Meier dit :

      Wirtschaftlich macht es sogar sehr viel Sinn möglichst mobile Arbeitskräfte zu haben. Letztendlich führt dies zu tiefer Arbeitslosigkeit, was auch eine Art Einsparung ist, da Arbeitslose ja bekanntlich ALV erhalten und meist weniger Steuern bezahlen.

  • Henri Ginther dit :

    die SBB vernachlässigt die Romandie, Billetschalter werden geschlossen, alte in der Deutschweiz nicht mehr gebrauchte Züge fahren zwischen Genf und Brig nur u^m das zu erwähnen. Zürich hat halt Angst die Region Lémanique wird Wirtschaftlich zu stark. Wir haben den Vorteil in der Romandie ,dass wir Politisch nicht von einer Partei unterdrückt werden.

  • Jérôme D. dit :

    Que les romands deviennent enfin pragmatiques, comme les zurichois le sont depuis 30 ans en matière de transports collectifs, et arrêtent d’attendre que tout leur viennent de la Confédération: agissez, prenez l’initiative, démarrez les premiers projets (quick wins), le reste suivra. Et surtout, informez votre population et futurs utilisateurs (GE+VD évidemment mais aussi VS, FR, NE et France voisine) de manière POSITIVE, en révélant les avantages du/des projet/s plutôt qu’en en faisant un affaire culturelle romands contre alémaniques. Ca n’intéresse ni Berne ni les alémaniques…

    • Markus Mayer dit :

      Gut geschrieben. Zürich musste auch vorfinanzieren. Wenn man Vorwärts mach kommt der Erfolg automatisch und dann hoffentlich auch mehr Geld. Zudem könnten sich die grossen Städte und Wirtschaftszentren einmal zusammentun also BS,GE,VD,ZH und ihre Interessen gegenüber dem ländlichen Teil der Schweiz besser durchsetzten.

    • Michael Kauz dit :

      Schade schreiben Sie nicht auf Deutsch. Haben Sie doch völlig Recht mit Ihrer Bemerkung. Bedürfnisse in der Romandie werden auf nationaler Ebene sofort zu Röschtigraben Fabeln. Das beobachte ich als Grabenbezwinger und Lausanne-Bern Pendler seit über 10 Jahren.

      • Jérôme D. dit :

        Wenn ich die Romands bewegen will, bringts nicht viel, dass ich es auf Deutsch schreibe, oder 🙂 ? Schade, dass der Politblog sehr/zu wenig aus den welschen Zeitschrifte gelesen wird. 60+ Kommentaren und nur ein Beitrag auf Französisch, obwohl das Artikel ein Tag früher auf Franz. publiziert wurde (RSS sei dank)

  • Büchi Peter dit :

    Man soll dort investieren wo es Engpässe gibt, d.h. die Gefahr droht dass nicht mehr alle Passagiere transportiert werden können. Das ist unbestritten auf der Linie Lausanne Genf in der Westschweiz so. Noch mehr volle Züge hat es aber auf der Linie Winterthur Zürich und Uster Zürich. Wer es nicht glaubt kann selber nachsehen, die Auslastung jedes Zuges ist heute im SBB Fahrplan drin.

  • Patrick dit :

    Wie kann « die Verlängerung von zwei Perrons im Bahnhof Genf » denn bloss 790 Millionen kosten?!

    Ich meine 790 Millionen, damit zwei Perrons länger werden?

    Mir war schon bekannt, dass wir in einem teuren Land leben, aber wenn schon nur die Verlängerung von zwei Perrons 790 Mio. kosten soll… Fragt man sich, ob da Autofahren nicht fast günstiger (für alle) wäre.

    Stimmt diese Zahl oder was wurden in dem Satz entscheidende Infos unterschlagen?

    Kann man für 790 Mio. nicht einen neuen Bahnhof mit vl. sogar 3 ganzen Perrons und einem Kiosk bauen?

    • Pascal dit :

      Es geht darum 1. Land zu kaufen, 2. ca. 40 Häuser zu zerstören, 3. ein halbes Quartier umzusiedeln. 4. neue Perrons zu bauen. Und das bei laufendem Betrieb. Aber für den Tiefbahnhof (wie ihn Zürich, Bern, Luzern haben resp. haben werden) fehlt halt das Geld, daher lieber Wohnungen zerstören – es hat ja absolut keinen Wohnungsmangel in Genf.

      • Markus Mayer dit :

        Zürich musste den Durchgangsbahnhof auch selber vorfinanzieren. Zudem ist Zürich ein Kopfbahnhof, das heisst um ein Durchgangsbahnof zu bauen musste man unter die Erde. Bei Bern, Genf und Lausanne ist dies nicht der Fall. Dort braucht es keine Tiefbahnhöfe und Luzern hat zuwenig Passagiere. Man kann aber auch Gleisfelder überdecken und darauf Wohnungen bauen. Dies wäre sicher eine Option für Genf. De facto wäre die Bahn dann auch unterirdisch die Baukosten sind dafür billiger und während der Bauzeit fehlen die Wohnungen.

  • W.Hueppi dit :

    Fuer das Furka, Vereina u. Loetschberg Loch, spielte Geld keine Rolle. Fuer den Ausbau der staerkst frequentierte Bahnstrecke der Schweiz, Zuerich-Winterthur hat man angeblich kein Geld. Laecherlich.

  • Andreas Müller dit :

    Niemand bestreitet die Notwendigkeit des Ausbaus Lausanne-Genf. Aber andere Projekte wie z.B. Ausbau Bahnhof Bern sind kritisch zu hinterfragen. Zürich-Winterthur ist die meistgenutzte Strecke der Schweiz. Ein Ausbau ist hier dringend angezeigt. Und wie man 790 Millionen für zwei Perrons ausgeben kann, weiss auch nur die SBB.

    • Peter Huber dit :

      Auf der Strecke Winterthur-Zürich fahren zwischen 7 und 8 Uhr morgens 18 Züge! Was wollen Sie noch mehr? AUf der Strecke Freiburg-Bern fahren in der selben Rush Hour z.B. 5 Züge, zwischen Thun und Bern 7. Und ja, auch hier stehen die Leute.

  • Walter Weilenmann dit :

    die Strecke Zürich – Chur ist noch auf einem Abschnitt bei Mühlehorn einspurig geführt . Bei einem Verkehrsaufkommen mit IC , EC Railjet Zürich -Wien , Regionalzügen und Güterzügen sicher nicht mehr tragbar.

  • Damian Schiller dit :

    Sorry…. was soll dieser Beitrag…will man erneut den Röschtigraben ausheben, damit man etwas zum aufregen hat???
    Der Grossraum Zürich und Genf sind die dynamischden Regionen in der Schweiz und diese brauchen eine gute Infrastruktur! Hier geht es nicht um ZH oder GE… hier geht es darum, dass wir unsere Mittel da investieren, wo die grösste Wertschöpfung entsteht…und das ist ZH und GE! Somit: Alle politisch motivierten Regionalprojekte zurückstellen und Geld schwerpunktmässig für für GE und ZH ausgeben. Und übrigens, Bahnfahren in CH ist super günstig… ein paar CHF mehr schaden nicht

  • Gfeller dit :

    Die Schweiz muss sich auf wichtige Zentren konzentrieren und andere Gegenden aufgeben. Das ist ökomomisch, ökologisch und freizeittechnisch sinnvoll. In diesem Sinne: Fördert das Zentrum Zürich und zwar kräftig.

  • Tom Schneider dit :

    Wieso verwechseln hier so viele Ursache und Wirkung? Dabei weiss jeder Verkehrsplaner: Der Ausbau des Angebots hat eine Nachfragesteigerung zur Folge. Das ist bei der Strasse so, und eben auch bei der Schiene. Zur Verdeutlichung: Wo wäre Zürich ohne Escher? Der massive Ausbau des Bahnnetzes rund um Zürich war Voraussetzung für den Entwicklungsschub, der Zürich zur Nummer 1 gemacht hat. Seit den 1990er-Jahren wiederholt sich diese Geschichte: Dank S-Bahn und Bahn 2000 stieg die Nachfrage rasant an. Mit der zweiten Durchmesserlinie steht Zürich vor einem zusätzlichen Wachstumsschub.

    • Tom Schneider dit :

      … Und was passierte dort, wo man kaum investiert hat? Die Nachfrage stagnierte oder stieg nur wenig an. In einem zentralistischen Land wie Frankreich ist es politisch klar, dass der Löwenanteil nach Paris fliesst. Die Schweiz ist aber ein föderalistisches Land! Hier müssen alle Regionen profitieren dürfen, wenn am Erfolgsmodell Helvetia festgehalten werden soll. Und an alle Zürich-Fans: Es gibt auch andere wirklich starke Wirtschaftsmetropolen in der Schweiz. Ohne Genf-Lausanne und Basel würde die Schweiz genauso wenig funktionieren wie ohne Zürich. Deshalb muss überall investiert werden!

  • PeterVogel dit :

    Ausgebaut werden muss da, wo die Engpässe sind. Und die sind nun mal in den Ballungsräumen, also nicht nur Zürich, aber eben vor allem. Die Westschweiz hat super #Autobanhnen auf denen kaum einer fährt, was nützt ein Viertelstundentakt in Randregionen und kaum einer steigt ein?

    • Pascal dit :

      Super Autobahnen auf denen keiner fährt? Ja, im Rhonetal – aber bestimmt nicht die hoffnunsvoll überladene A1 zwischen Lausanne und Genf. Liebe Leute, auch hier in der Romandie gibt es Stadt und Land – Wallis und Jura sind nicht Genf und Waadt.

  • urs dit :

    schaut man ganz unpolemisch die Netzbelastungskarten des Bundesamtes für Raumplanung an (http://www.are.admin.ch/themen/verkehr/00256/00498/index.html?lang=de) ist der grösste Engpass vermutlich tatsächlich Effrektikon-Winterthur und Thalwil-Zug. Berücksichtigt man den Güterverkehr, dürften Liestal-Olten und Bern-Thun dazukommen (oder allenfalls gar noch kritischer seiin). Nimmt man das Potenzial dazu, gehört Lausanne-Genf sicherlich dazu. Und fürs Zusammenleben sind langfristig Lausanne-Bern absolut notwendig. Und – offenbar genügt das Geld nicht, vielleicht die Ständeräte aktivieren?

    • Pascal dit :

      Interessante Karten. Diese müssen aber mit dem Angebot in Verglichen werden, damit der Gap an Kapazität ausfindig gemacht werden kann – und da glaube ich hat Genf-Lausanne mit dem 1/2h Tackt einen riesigen Gap! Zudem gehe ich mit Ihnen einig: Lausanne-Bern (Durchschnittliche Gewschwindigkeit unter 95 km/h) muss auch miteinbezogen werden, nicht zuletzt wegen dem nationalen Zusammenhalt.

  • Rudolf Steiner dit :

    Beim Ausbau der Bahn geht es nicht um Gerechtigkeit, sondern darum diejenigen Projekte voranzutreiben welche das beste Kosten/Nutzen-Verhältnis bieten.

  • Martin Sägesser dit :

    Zürich liegt ja wie Lausanne und Genf auch in Europa. Fragen wir doch Europa, ob sie Geld locker machen aus dem Euro-Rettungsschirm, um unsere Bahninfrastruktur auszubauen.

  • F. Hunkeler dit :

    Simple Lösung: Generelles Litteringverbot in den Bahnhöfen einführen und bei nichtbeachten CHF 50.00 Busse. Mit all den Rauchern, welche die Schienen und Perrons mit einem Aschenbecher verwechslen kommen da in nullkommanix ein paar Millionen zusammen.

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